L'Union internationale des Alsaciens, qui regroupe plus de 5.000 Alsaciens dans le monde, fête ses 40 ans ce vendredi 27 août à Strasbourg. L'occasion de remettre un prix à l'un de ses plus célèbres membres, Arsène Wenger.
C'est un jour important pour les Alsaciens du monde entier. L'Union internationale des Alsaciens fête ses 40 ans d'existence ce vendredi 27 août au pavillon Joséphine du parc de l'Orangerie à Strasbourg. Environ 220 Alsaciens venus du monde entier étaient présents à la cérémonie. Cette association compte plus de 5.000 adhérents. Elle est présente dans un tiers des pays du globe et s'agrandit chaque année. Parmi eux, le plus connu est sans doute l'ancien entraîneur de football Arsène Wenger.
Né en 1949 à Strasbourg, il a grandi à Duttlenheim (Bas-Rhin) avant de quitter l'Alsace et parcourir le monde entier pour exercer son métier. D'abord footballeur professionnel, Arsène Wenger est ensuite devenu célèbre pour avoir entraîné différents clubs, l'As Nancy-Lorraine, l'AS Monaco, Nagoya Grampus au Japon et enfin Arsenal en Angleterre.
De passage sur ses terres natales pour être récompensé par l'Union internationale des Alsaciens, il se dit être "très fier d’être alsacien et de représenter l’Alsace dans le monde entier".
Aujourd'hui il vit en Suisse mais n'oublie pas son attachement à sa région. "Mon lien à l’Alsace est toujours très très fort. Plus je vieillis, plus je me rends compte que je lui dois beaucoup. Les gens savent à peu près d’où je viens. L'Alsace a toujours une image positive. L’Alsacien a une réputation de ne pas avoir peur de travailler, d’avoir le goût de l’effort, de tenir sa parole. Ce sont des qualités avec lesquelles j’ai été éduqué. Et finalement, quand je regarde en arrière, c’est avec le bagage qu’on m’a donné dans mon petit village que j’ai fait ma vie."
L'Alsace pour Arsène Wenger, c'est aussi le dialecte qui lui est cher. "Je vois l'alsacien évoluer dans ma propre famille au fil des générations. L'alsacien est en train de disparaître alors qu'apprendre le dialecte, cela structure l'esprit et ce fut un atout pour ma carrière."