Strasbourg : "convois de la liberté", la préfecture interdit toute manifestation dans la capitale européenne

Ce lundi 14 février, la préfecture du Bas-Rhin a annoncé interdire les manifestations du "convoi de la liberté" qui pourraient avoir lieu à Strasbourg. Plusieurs participants à ces convois envisagent de s'y rendre, alors que les députés européens siègent au Parlement européen jusqu'à jeudi.

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La préfecture du Bas-Rhin annonce ce lundi 14 février interdire les manifestations du "convoi de la liberté" à Strasbourg, et ce, jusqu'au jeudi 17. Après un week-end de mobilisation à Paris, certains membres du convoi comptent se rendre dans la capitale alsacienne, pour y rencontrer des eurodéputés. Les parlementaires y siègent à l'occasion d'une nouvelle session plénière du Parlement européen.

Le 11 février, deux "convois de la liberté" alsaciens ont quitté Mulhouse et Strasbourg pour rejoindre d'autres cortèges venus de toute la France à Paris. Les manifestants protestaient contre le pass vaccinal, mais aussi contre la baisse du pouvoir d'achat. L'objectif était ensuite de rallier Bruxelles, la capitale belge et européenne, pour y retrouver d'autres convois venus de toute l'Europe.

Mais devant le manque de coordination des différents cortèges, certains ont souhaité se rendre dans une autre capitale européenne, en l'occurrence Strasbourg. Pendant toute la durée de la session parlementaire, la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier a décidé d'interdire toute manifestation.

Un rendez-vous à Saverne avant Strasbourg

Dans un communiqué, la préfecture précise qu'"un dispositif spécifique sera mis en place pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction de manifester".

Les manifestants comptent profiter de leur passage à Strasbourg pour rencontrer plusieurs députés européens le mardi 15 février. Sur le groupe de messagerie privée Telegram, les organisateurs espèrent remettre aux eurodéputés "les courriers que [leur] ont remis les citoyens et collectifs lors de [leur] trajet de convoi".

Dans l'après-midi du 14 février, des organisateurs du convoi ont indiqué vouloir se retrouver à Saverne (Bas-Rhin), à trois quarts d'heure de Strasbourg, dans la soirée.

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