Strasbourg : les étudiants votent la prolongation du blocus de l'Université

Depuis 6 heures ce lundi matin, les portes du bâtiment "Le Patio", sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg sont bloquées. Cours et partiels ont été annulés. Une assemblée générale a décidé de la prolongation du blocus jusqu'à demain matin, mardi.

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Une partie de l'université de Strasbourg est bloquée par plusieurs dizaines étudiants. Lors d'une assemblée générale, qui s'est tenue sur le campus, mais à l'extérieur des bâtiments universitaires, entre 100 et 200 étudiants ont voté vers 11h30 la prolongation de ce blocus jusqu'à demain mardi. Dès 6 heures ce lundi matin, une soixantaine d'étudiants avaient bloqué l'entrée du bâtiment "Le Patio", qui abrite notamment les licences de sciences sociales, lettres et langues, cadenassant poubelles, grillages et barrières aux portes.

Tous les accès du Patio, l'entrée principale et les portes annexes, sont fermées et les étudiants qui venaient suivre leur cours ou même passer des partiels ce lundi matin sont restés bloqués à l'extérieur de la faculté. Conséquence, plus de 600 étudiants n'ont pu passer leur examen et 2.000 n'ont pu suivre leurs cours. 


Lors de l'AG, devant le Patio, entre 100 et 200 étudiants ont voté à main levée la prolongation du blocus, le report des partiels jusqu'à nouvel ordre et se sont prononcés en faveur de la démission du président de l'université, Michel Deneken, accusé, notamment, de vouloir supprimer les rattrapages. Michel Deneken, visé il y a quelques jours par des tags le menaçant de mort. Michel Deneken a réagit en demandant aux étudiants de mettre fin au blocage. 


Tous les étudiants qui le souhaitaient ont pu prendre la parole, comme cet étudiant adhérent au NPA qui dénonçait "l'augmentation programmée des frais d'inscription universitaires". Un autre a rappelé que les manifestations étudiantes contre le CPE en 2006 avaient abouti au retrait. D'autres ont mis en avant la question financière : "Cumuler ses études et un emploi, c'est facteur de stress".  Ils dénonçaient aussi la volonté du gouvernement de faire sauter la bourse en cas de redoublement. A contre-courant des autres prises de paroles, une étudiante voulait la fin du blocage pour reprendre ses cours car le décalage des examens allait impacter son emploi d'été.


 "Nous revendiquons le retrait immédiat de la loi Ore, du plan étudiant, de la réforme de l'arrêté de licence et de la réforme du bac. Nous bloquons pour permettre à tous le monde de se mobiliser."


En début d'après-midi, des cheminots ont rejoint les étudiants mobilisés sur le campus.


 

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