Les 21 agents du service de vidéosurveillance de l'eurométropole de Strasbourg ont déposé un préavis de grève pour la nuit du 31 décembre 2017 au Ier janvier 2018. Ils réclament la revalorisation d'une prime qui n'a pas évolué depuis 2009.
Qui va surveiller les 400 caméras de l'eurométropole de Strasbourg la nuit de la Saint-Sylvestre? Les 21 agents chargés de cette mission ont déposé un préavis de grève pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Ils réclament la revalorisation de leur prime de 46 euros obtenue au moment du sommet de l'Otan organisé en 2009 [article mis à jour le 29 décembre à 16h20 avec ajout du lien ci-dessous].
"Depuis 2009, leur salaire et leur prime n'a pas évolué, explique un représentant syndical, alors que le nombre de caméras a été multiplié par trois. On est dans l'attente de négociations, l'employeur, l'eurométropole ne nous a pas contactés et depuis on attend. On n'a pas de nouvelles des élus."
Arrêtés de maintien
Du côté de l'eurométropole, on met en avant les risques qui pèsent sur les policiers, les pompiers et plus largement la population, cette nuit-là : "Il est légitime de déposer un avis de grève, explique Robert Herrmann, le président de l'Eurométropole, il n'est pas illégitime de le retirer. La négociation est ouverte. A partir de là, quel est l'intérêt de garder un préavis de grève?"
Si aucune solution n'est trouvée d'ici là, l'Eurométropole pourrait prendre des arrêtés de maintien, obligeant à un service minimum au sein du service de vidéosurveillance.