Un appel à la paix lancé à Strasbourg face "aux dangers d'un embrasement général" du conflit israélo-palestinien

Plusieurs écrivains, journalistes et organisations politiques d'Alsace ont décidé de publier un appel à la paix, jeudi 26 octobre 2023. Dans son communiqué, le collectif en appelle notamment à la ville de Strasbourg, "capitale européenne des droits humains".

Depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et les bombardements qui ont suivi dans la bande de Gaza, plusieurs voix s'élèvent, partout dans le monde pour demander un cessez-le-feu. À Strasbourg, un collectif composé de 34 citoyens a publié un appel à la paix intitulé "Nous voulons la paix au Proche-Orient".

"Citoyen·ne·s, militant·es associatif·ve·s, syndicalistes, écrivain·e·s, journalistes, organisations politiques", veulent ainsi interpeller la ville de Strasbourg sur son rôle de médiateur dans le processus de paix mais aussi le gouvernement français et l'Union Européenne.

Le collectif souhaite avant tout faire face au risque humanitaire de ce conflit et réduire le clivage et les tensions qui en découlent.

Des mesures pour "construire la paix"

Le communiqué cite notamment le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui exhortait la communauté internationale "de se rassembler autour de la protection des civils et de trouver une solution durable à ce cycle sans fin de mort et de destruction", quelques semaines avant l'attaque du 7 octobre.

Les signataires, dont beaucoup de partis de gauche, déplorent les "crimes de guerre injustifiables" perpétrés par le Hamas mais aussi les représailles israéliennes qui ont suivi, visant des civils palestiniens. Le communiqué expose huit conditions pour "construire la paix". Parmi elles, on retrouve notamment le besoin d'un cessez-le-feu immédiat, la protection des civils, "en particulier les Gazaouis - dont 40% ont moins de 14 ans", la libération des otages israéliens ou encore la reconnaissance d'un État palestinien.

À travers cet appel à la paix, le collectif strasbourgeois fait également part de son souhait d'amplifier "la mobilisation pacifiste en Alsace".