Selon ses proches, l'état de santé du jeune Strasbourgeois s'améliore depuis son rapatriement. Malgré un élan de solidarité, sa famille reste en difficulté pour rembourser les frais liés à son retour en France. Une pétition a été lancée pour demander l'annulation de la dette restante.
Depuis deux semaines qu'il est de retour en France, l'état de santé de Xavier Saunier est toujours plus encourageant. Selon ses proches, le jeune Strasbourgeois est aujourd'hui sorti du coma profond dans lequel il était plongé depuis son accident de circulation au Vietnam, le 7 février dernier. "Il y a des lésions cérébrales donc on ne sait pas ce que ça va donner, affirme son beau-frère. Mais il sert déjà la main quand on lui parle et il nous suit du regard quand on se déplace dans la chambre. Ça ne va que dans le positif depuis qu'il est rentré en France."
Pris en charge en réanimation à l'hôpital de Hautepierre, à Strasbourg, le peintre en bâtiment souffre toutefois d'une embolie pulmonaire et d'une affection aux poumons liées, selon son entourage, aux conditions sanitaires dans lesquelles il a vécu pendant plus de deux semaines en attendant son rapatriement. "Il serait resté une semaine de plus, assure son beau-frère, il serait mort."
Toujours 50.000 € à payer
Le coût de son retour, effectué via un vol sanitaire à escale, continue toutefois de peser sur la famille de Xavier Saunier. Le jeune homme n'était couvert par l'assurance associée à sa carte bancaire que pendant les trois premiers mois de son voyage. Les frais de rapatriement - 85.000 € - ont donc été avancés par les autorités françaises mais restent à leur charge, sans compter les dépenses d'hospitalisation au Vietnam.
Une cagnotte en ligne lancée par un ami de Xavier a permis de récolter près de 34.000 € grâce aux dons issus d'anonymes et d'associations locales, comme Mistral-Est ou Femmes de Foot. Une somme importante mais qui ne permettrait pas d'éviter un endettement de la famille. Nouveau recours, une pétition lancée il y a quelques jours par les proches du jeune homme. Ses signataires, un peu plus de 300 pour le moment, réclament l'annulation des 50.000 € de dette restante.