Besnoitiose bovine : 65 vaches à abattre dans les Vosges

Anne-Laure Tacca, éleveuse de vaches laitières à Bruyères (Vosges), a choisi, par souci de transparence, d'abattre 65 de ses animaux pour éviter toute contagion de la besnoitiose bovine.
Cette maladie parasitaire qui affecte les bovins a fait son apparition à Bruyères. Un troupeau de 65 vaches va y être abattu sur décision du groupement de défense sanitaire des Vosges pour éviter toute propagation... ©France 3 Lorraine

Réapparue en 1990 dans le sud-Ouest de la France, cette maladie (non transmissible à l'Homme) a été identifiée dans trois élevages en Lorraine. A Bruyères (Vosges), Anne-Laure Tacca, éleveuse de vaches laitières, a choisi de faire abattre 65 de ses bêtes pour éviter toute contagion entre bovins.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Maladie parasitaire transmise par des insectes piqueurs ou des piqûres d'aiguille lors des traitements sanitaires, la besnoitiose bovine est réapparue en France en 1990 dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude et l’Ariège.

Depuis l'hiver dernier, et pour la première fois, elle est présente en Lorraine.

Sans danger pour l'Homme, cette maladie provoque des fièvres aux animaux. Elles son suivies d'oedèmes et de déformation de la peau. Si l'animal n'est pas traité rapidement, la mort est inéluctable.

Selon toute vraisemblance, c'est par le biais d'un taureau que la besnoitiose est entrée en novembre dernier dans le troupeau de vaches laitières d'Anne-Laure Tacca, éleveuse à Bruyères (Vosges).

Anne-Laure Tacca, éleveuse de vaches laitières à Bruyères (Vosges), explique comment la maladie est arrivée dans son exploitation. ©France 3 Lorraine

Manque à gagner vs sécurité 

La jeune agricultrice, en coordination avec le groupement de défense sanitaire des Vosges (GDS88), a choisi d'abattre le taureau et 65 de ses 400 bêtes afin d'éviter tout risque de contamination des cheptels voisins. Une opération qui va être réalisée dans les prochaines semaines, avant les mises en pâtures.

Un crève-coeur pour l'agricultrice qui touchera bien sûr l'argent de la vente de ses bêtes dont la viande est parfaitement consommable.

Mais le manque à gagner est réel car ces vaches, à l'origine, étaient destinées à produire du lait. Si Anne-Laure a bien des regrets, elle n'a eu en revanche aucun doute sur le fait de prendre la bonne décision, afin de ne pas contaminer les cheptels voisins.

Car le risque était réel, les pâtures du secteur étant mitoyennes les unes des autres. La jeune femme a choisi la transparence et aimerait que les autres éleveurs français concernés en fasse de même...

Toutefois deux autres cas ont été identifiés et sont désormais sous surveillance rapporte l'Est Républicain : un animal dans une exploitation voisine et un autre vendu à une exploitation en Meurthe-et-Moselle. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information