Les professeurs de l'Education Nationale manifestent aujourd'hui contre la suppression de 2650 postes annoncée en collèges et lycées.
Ils étaient 500 à Nancy et 240 à Metz à battre le pavé ce lundi 12 novembre pour s'y opposer.
A l'appel de tous les syndicats enseignants, une première depuis 6 ans, les professeurs sont dans la rue ce lundi 12 novembre 2018.
Ils protestent contre la suppression programmée de 3200 postes d'enseignants du secondaire dans le public et le privé auquel il faut ajouter 400 postes de personnels administratifs.
Ce sont donc les collèges et lycées qui seront touchés, les enseignants mobilisés ce matin attendent avec appréhension les chiffres de l'académie Nancy-Metz.
La manif s'ébranle de l'Inspection Académique jusqu'à la Préfecture pic.twitter.com/3DAllUYdz6
— Fabrice Rosaci (@frosaci) 12 novembre 2018
#greve12novembre 500 manifestants rassemblés à #Nancy au départ de la Place maginot pour dénoncer les suppressions de postes à venir dans l’Éducation Nationale pic.twitter.com/4P5hHQfOGf
— France 3 Lorraine (@F3Lorraine) 12 novembre 2018
Rupture de la confiance
François Wey, secrétaire départemental 54 de la FSU, explique les raisons de cette mobilisation :"Supprimer des postes dans l'Education Nationale à l'heure où le ministre dit que c'est l'école de la confiance,
c'est créer les conditions d'un apprentissage plus difficile. Infirmières et assistantes sociaux, il n'y a pas que les profs aujourd'hui dans la rue."c'est rompre la confiance avec les enseignants,
Collèges et lycées en première ligne
Les chiffres concernant les suppressions de postes dans l'académie Nancy-Metz seront annoncés "d'ici une dizaine de jours", précise le syndicaliste qui se dit, comme ses collègues, très inquiet de l'annonce à venir pour les collèges et les lycéens.C'est pourquoi ils demandent de pouvoir échanger avec le ministère, auquel ils ont des propositions à faire, pour "faire de l'éducatif un investissement plutôt que de le voir comme un coût."