La crue de la Moselle a permis à des chercheurs de l'université de Strasbourg de mesurer la quantité de sédiments présentes dans l'eau mardi 23 janvier, à Bainville-aux-Miroirs (Meurthe-et-Moselle). Le but ? Mieux comprendre le fonctionnement de la rivière.
Déterminer les futures évolutions de la rivière
Des échographies et des mesures acoustiques ont été effectuées à Bainville-aux-Miroirs (Meurthe-et-Moselle), mardi 23 janvier 2018, en vue d'élaborer un modèle afin d'anticiper l'évolution du cours de la Moselle.Connaître à l'avance ces possibles changements permet de planifier des actions de protection des berges et de la biodiversité qu'elles abritent. A cet effet, plusieurs scientifiques représentant divers domaines d'études, participaient à cette opération unique en son genre
Étude des capacités d'auto-épuration de l'eau
L'évaluation de la qualité de l'eau représente également un autre intérêt : la crue optimise le processus "d'auto-épuration" de l'eau. L'érosion des berge joue, elle aussi, un rôle spécifique : plus la rivière fonctionne de manière naturelle, plus la capacité de l'eau à s'auto-épurer va être importante.A terme, l'idée des scientifiques de permettre la restauration géomorphologique de la Moselle.
Comme le rappelle Laurent Schmitt, coordinateur de l'opération et professeur à l'université de Strasbourg.
Certains types de tronçons de la Moselle ont un rôle de station d'épuration naturelle. Il est donc important de les préserver !