Le maire de Ville-sous-la-Ferté, le président de la communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube et la vice-présidente du Conseil départemental de l'Aube se mobilisent contre la décision de démolition d'une partie de la maison d'arrêt de Clairvaux.
Dans un communiqué de presse conjoint, ces élus du secteur de Bar-sur-Aube font part de leur mécontentement après la décision de l'Etat de démolir une partie des bâtiments de Clairvaux. Une action est envisagée la semaine prochaine.
Ce vendredi, Gilles Noël (maire de la commune de Ville-sous-la-Ferté), David Lelubre (président de la communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube) et Marie-Noëlle Rigollot (conseillère départementale du canton de Bar-sur-Aube, vice-présidente du Conseil départemental de l’Aube) se sont réunis à Troyes, en l’Hôtel du Département, afin d’organiser la contre-attaque suite à l’autorisation de démolition partielle de Clairvaux prise par arrêté préfectoral du 24 mars 2017.
Le permis de démolition des bâtiments B et D et les ateliers de maintenance de la centrale a été validé par la Préfète de l'Aube.
Entourés de leurs conseils juridiques, ils ont défini une stratégie visant à interdire tout commencement de travaux de démolition. Une action en Justice sera lancée dès la semaine prochaine.
Plus déterminées que jamais, les 3 collectivités entendent tout mettre en œuvre pour défendre l’avenir de Clairvaux.