De nouveaux retards sur le chantier de l'EPR (réacteur pressurisé européen) de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche, en Normandie) ont été annoncés le 20 juin. Autrefois conditionnée à livraison de cet EPR, la fermeture de Fessenheim ne sera pas impactée, a déclaré la ministre Brune Poirson.
C'est confirmé. La secrétaire d'État à la Transition écologique, Brune Poirson, a répondu par l'affirmative à la question de la journaliste de Public Sénat, ce vendredi 21 juin 2019. "Même si l'EPR de Flamanville n'est pas mis en route en 2020, Fessenheim fermera en 2020 ? - C'est le projet du gouvernement, effectivement." La question fait suite au nouveau retard qui va impacter le démarrage de l'EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville (Manche, en région Normandie), révélé le 20 juin.
Longtemps associée à la mise en route de l'EPR de la centrale nucléaire de Flamanville, la fermeture de Fessenheim (Haut-Rhin) en a finalement été dissociée par le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, en octobre 2018. Puis, en novembre de la même année, le président de la République Emmanuel Macron lui-même a annoncé que Fessenheim fermerait en 2020.
Des promesses réitérées par la secrétaire d'État Brune Poirson quand elle a été questionnée à ce sujet sur Public Sénat : "Mais Fessenheim est toujours conditionnée à la mise en route de l'EPR de Flamanville ? - Là, en l'état, non. Nous nous engageons, et nous tenons l'objectif et la date butoir de 2020."