Le redémarrage du réacteur 2 de Fessenheim est reporté de trois mois, jusqu'au début 2018, alors que sa remise en fonction a déjà été plusieurs fois repoussée depuis sa mise à l'arrêt en 2016.
Ce réacteur, d'une puissance de 880 mégawatts, devait jusqu'à cette semaine redémarrer à partir du 31 octobre mais la date a été repoussée au 31 janvier, d'après les données fournies par l'électricien et publiées sur le site internet de RTE, la filiale d'EDF qui gère les infrastructures.
Le réacteur n°2 de la doyenne des centrales françaises a été stoppé en juin 2016, en raison d'une anomalie détectée sur un générateur de vapeur présentant une irrégularité de fabrication à l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire), EDF devant prouver sa fiabilité à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Depuis, son redémarrage, à l'origine prévu à partir du printemps 2017, a été reporté à plusieurs reprises. "Les analyses de l'ASN sont toujours en cours et nous amènent à une nouvelle estimation", a expliqué EDF à l'AFP.
L'ensemble de Fessenheim doit fermer au moment de la mise en service du réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville (Manche), prévue en 2019, une perspective confirmée par le nouveau gouvernement français mais contestée par des élus régionaux et les syndicats d'EDF.