La centrale nucléaire de Fessenheim pourrait fermer vers la fin 2018, au moment de l'ouverture de la nouvelle grande centrale normande, l'EPR de Flamanville.
Fessenheim fermera lorsque la mise en service de l'EPR de Flamanville sera effective, a annoncé Marc Simon-Jean, directeur de la centrale alsacienne , ce mercredi matin, lors d'une conférence de presse présentant le bilan annuel de Fessenheim. Le bilan a été présenté comme très positif, tant du point de vue économique qu'environnemental ou social.
La centrale nucléaire de Fessenheim pourrait fermer vers la fin 2018, au moment de l'ouverture de la nouvelle grande centrale normande, l'EPR de Flamanville.
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©France 3 Alsace
EDF ne prévoit pas de fermer plus de deux réacteurs nucléaires en France
EDF n'a pas l'intention, dans les dix ans à venir, de procéder à d'autres fermetures de centrales nucléaires en France que celle nécessaire pour compenser l'entrée en service de l'EPR de Flamanville (Manche), avait déclaré le 16février son PDG, Jean-Bernard Lévy. La Cour des comptes avait estimé que la mise en oeuvre de la loi française de transition énergétique pourrait conduire le géant de l'électricité à fermer 17 à 20 de ses 58 réacteurs français dans l'hypothèse d'une consommation de courant constante.La loi, promulguée en août 2015, réduit en effet à 50% la part de l'atome dans la production électrique de la France à horizon 2025, contre 76% en 2015, et plafonne à son niveau actuel de 63,2 gigawatts la production nucléaire du pays. Cette dernière disposition contraindra EDF à fermer deux réacteurs, normalement ceux de Fessenheim, pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville, reportée à fin 2018.
"Lorsqu'il y aura le réacteur de Flamanville qui sera disponible, nous devrons retirer, normalement, deux réacteurs du parc actuel", avait indiqué Jean-Bernard Lévy sur RTL. Mais aucune autre fermeture n'est envisagée pour parvenir au plafond de 50% d'électricité nucléaire. "Il n'y a pas d'autre fermeture de prévue dans les dix ans à venir", a insisté le PDG.