Le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu qui est à Fessenheim depuis ce jeudi 18 janvier, a entamé les rencontres pour préparer l'après-centrale nucléaire. Il reviendra mi-avril en Alsace.
Quel avenir pour Fessenheim une fois la centrale nucléaire fermée? C'est le sujet des différentes rencontres et réunions qui se tiennent depuis ce jeudi entre Sébastien Lecornu et les acteurs politiques, économiques et sociaux locaux de Fessenheim. Pour commencer, l'intersyndicale de la centrale nucléaire, CGT en tête, lui a dit clairement, son désaccord avec la volonté du gouvernement de fermer la centrale fin 2018, début 2019.
Le secrétaire d'Etat leur a rappelé qu'il ne transigerait pas et qu'"il est hors de question de revenir sur la fermeture de la centrale nucléaire". Si la fermeture de la centrale nucléaire reste conditionnée par la mise en service de l'EPR de Flamanville, entre fin 2018 et l'été 2019, la fin de la centrale est belle est bien programmée.
Lors de sa conférence de presse, le secrétaire d'État a fait plusieurs annonces sur des pistes opérationnelles de travail pour l’avenir du site de Fessenheim et de sa région. Un deuxième comité va à nouveau se réunir les 12 et 13 avril 2017. Il le présidera lui-même. Tour d'horizon des principales mesures annoncées par le secrétaire d'Etat.
Les emplois
L'urgence consiste à régler la question sociale :- La question des emplois des salariés de la centrale va être prise en charge par EDF. L’Etat actionnaire d’EDF ne s’immiscera pas, mais sera intéressé par les conclusions de cette prise en charge.
- La question des sous-traitants et prestataires de service (330 personnes) va être étudiée dès la semaine prochaine. Une cellule spécifique va être créée dès lundi le 22 janvier pour étudier le cas de chaque salarié et chaque entreprise. Cette réponse pour les prestataires et sous-traitants sera franco-allemande. Sa rencontre avec les autorités allemandes, laisse entrevoir des reconversions possibles car l'Allemagne est en manque de personnel qualifié.