Des centaines d'enfants étaient réunis ce mardi 19 juin à la nécropole nationale de Friscati, pour célébrer les 100 ans de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Ils ont notamment lu des textes de l'époque à des anciens combattants de l'armée.
"On a l'impression de ressentir la douleur qu'ils avaient quand ils combattaient". Toni a 9 ans, et ce mardi 9 juin 2018, il est venu avec toute sa classe à la nécropole nationale de Friscati. Comme 500 autres élèves meurthe-et-mosellans, il commémore le centenaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale, le 11 novembre 1918.
Je ressens beaucoup d'émotion, on a l'impression de comprendre ce que ressentaient les familles à l'époque
Lionille, 11 ans, fait aussi partie de la journée de commémoration. Avec Toni, ils ont d'ailleurs eu le privilège de lire des textes d'anciens soldats de la Première Guerre mondiale devant toute l'assemblée, au micro. "C'est vraiment génial de participer à cette cérémonie", s'enchante-t-elle, après avoir déposé une gerbe de fleurs devant la nécropole, avec d'anciens combattants.
Les anciens passent le flambeau
Pendant la cérémonie, entre deux discours, des soldats ont sauté en parachute juste au-dessus des enfants, avec pour certains des drapeaux bleu-blanc-rouge. Les élèves, émerveillés, ont vite oublié la chaleur étouffante de l'après-midi.Ca fait chaud au coeur, on ne s'y attendait pas !
Le commandant Louis Stef était également présent pour la commémoration. Lui n'a bien évidemment pas combattu pendant la Première Guerre mondiale, mais il a tout de même participé à la guerre d'Algérie.
Comme les bambins autour de lui, l'ancien soldat est enchanté. "Ca fait du bien de les voir ici. Il faut absolument que les jeunes soient au courant pour que de telles atrocités ne recommencent plus." Et d'insister : "La mémoire, c'est primordial, tout le monde doit la porter."
Qui va prendre la relève si ce ne sont pas les jeunes ?
Pour clôturer la cérémonie, les enfants ont brandi des portraits d'anciens soldats de la guerre 14-18 devant des drapeaux français. Comme pour signifier ce passage de témoin mémoriel.
Le reportage pour France 3 Lorraine signé Pascal Zuddas et Inès Pons-Teixeira :