Les garagistes doivent proposer des pièces d'occasion pour réparer sa voiture

Depuis le 1er janvier, une nouvelle réglementation s'applique aux véhicules, pour éviter le gâchis et d'éventuelles pollutions, les garagistes doivent proposer à leur client des pièces détachées d'occasion pour réparer leurs voitures.

Des véhicules-épaves en passe d'être démontés pour terminer dans des rayons de pièces détachées. Particuliers et garagistes profitent des professionnels du recyclage pour réparer à des prix plus abordables. Une pratique courante mais ponctuelle pour les professionnels de la mécanique.
Mais depuis le 1er janvier la loi les contraint à proposer des pièces d'occasion plutôt que neuves.

Effectivement, si le professionnel estime que la pièce d'occasion peut présenter un risque pour l'environnement, la santé ou la sécurité routière, ou que les délais sont trop importants pour se la procurer, il peut réparer avec du neuf.


Les casses, elles, ont un coup d'avance :  un logiciel pour pallier aux délais. En entrant la plaque d'immatriculation, les pièces recyclées du véhicule sont repérées partout en France.

Garnissage intérieur, vitrages, optiques, pièces mécaniques ou électroniques, devront être proposées d'occasion par le garagiste à son client. A l'exception des trains roulants, des éléments de la direction, des organes de freinage entre autres.
Si la pièce d'occasion est déjà bien présente chez les garagistes, c'est plutôt l'organisation autour de la pratique qui inquiète.

Le professionnel, qui ne recommandera pas l'utilisation de pièces recyclées, s'exposera à une amende entre 3 000 et 15 000 €.
©France 3 Champagne-Ardenne

 

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