Mort d'un Afghan à Colmar : les deux suspects mis en examen pour assassinat

Les deux principaux suspects impliqués dans le meurtre d'Abdul Quayem Ahmadza ont été mis en examen ce vendredi 26 août pour meurtre avec préméditation et trafic d'arme de catégorie B. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

A l'issue de leur garde à vue prolongée, les deux principaux suspects impliqués dans l'assassinat d'Abdul Quayem Ahmadzai ont été mis en examen ce vendredi 26 août pour meurtre avec préméditation et infractions à la législation sur les armes de catégorie B, annonce la procureure de la république du tribunal judicaire de Colmar.

"Le magistrat instructeur a estimé à ce stade de l'enquête qu'il y avait des indices graves ou concordants qu'ils étaient coauteurs, et non pas auteur et complice. L'information judiciaire permettra de déterminer plus précisément le rôle de chacun et si d'autres personnes sont impliquées", précise Catherine Sorita-Minard dans son communiqué.

Quant au profil du duo on en sait un peu plus. Il s'agit d'un mineur, né en 2005 à Colmar, domicilié à Colmar et d'un jeune majeur, né en 2004, à Vannes, domicilié également à Colmar. Tous deux présentent des antécédents judiciaires importants malgré leur jeune âge. Ils ont tous les deux déjà été suivis par les services de la protection judiciaire de la jeunesse et ont été incarcérés par le passé sur décision du tribunal pour enfants.

L'exploitation des vidéos disponibles et les auditions de témoins permettront de préciser l'usage bruyant des scooters, alors même que l'un des mis en examen reconnaît avoir fait des "levées" avec son scooter dans le secteur, peu de temps avant les faits.

Les deux mis en examen ont été placés en détention provisoire et seront incarcérés ce jour sur décision du juge des libertés et de la détention.

Pour l'assassinat du jeune Afghan, ils encourent tous les deux la réclusion criminelle à perpétuité. En effet s'agissant des mineurs âgés de plus de 16 ans, le tribunal, à titre exceptionnel, peut écarter cette excuse de minorité. En tout état de cause, la peine ne peut être supérieure à trente ans, même si la perpétuité est encourue.

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