Après les agriculteurs bas-rhinois la semaine dernière, c'est au tour de la FDSEA du Haut-Rhin de monter au créneau, avec la même revendication, ne plus être contraints de vendre à perte.
Pour mieux expliquer la situation, c'est dans une exploitation de Gomersdorf que les agriculteurs ont rencontré des parlementaires et des représentants de la grande distribution. Dans le département, plus de 2000 exploitants gagnent moins de 4000 euros par an.
Après les agriculteurs bas-rhinois la semaine derniere, c'est au tour de la FDSEA du Haut-Rhin de monter au créneau, avec la même revendication, ne plus être contraints de vendre à perte.
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©France 3 Alsace
Les agriculteurs maintiennent la pression pendant le Conseil européen sur l'agriculture
Les agriculteurs français, qui dénoncent les cours trop bas de leurs productions, ont mené plusieurs actions lundi à Vannes, Caen ou encore dans l'Ain, alors que se déroulait un Conseil européen sur l'agriculture à Bruxelles. Jeudi soir, le président de la République François Hollande a promis que "les choses allaient bouger" lors de ce Conseil européen, où la France compte notamment demander "un plan européen de stockage" pour désengorger le marché de la surproduction de lait et de porc.Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a appelé lundi sur France Info les ministres européens de l'Agriculture à se pencher sur trois sujets: la levée de l'embargo russe, l'étiquetage sur l'origine des produits et les prix d'intervention. (...) Les agriculteurs sont étranglés par la chute des cours et réclament entre autres des meilleurs prix d'achat de leurs produits.
Les ministres de l'Agriculture et de l'Economie ont accentué la pression sur la grande distribution, vendredi, afin d'amener les grandes enseignes du secteur à revoir leurs pratiques de fixation des prix auprès des industriels et producteurs agricoles, asphyxiés par des rémunérations trop basses.