Condamné en première instance à dix-neuf ans de prison ferme, Maxime Lacave, 21 ans, voit sa peine amoindrie à treize ans en appel, ce mercredi 15 mai, à Strasbourg. En 2016, il a tué un adolescent qui lui avait vendu du faux cannabis, à Orbey.
Maxime Lacave a été condamné ce mercredi 15 mai à treize ans de prison ferme pour le meurtre d'un adolescent qui lui avait vendu du faux cannabis, en 2016. La dernière journée de procès s'est concentrée sur la personnalité du jeune homme, habillé de noir et tendu dans son box. Le médecin psychiatre qu'il l'a examiné en 2016, juste après les faits, a décrit un homme rongé par les remords et qui avait alors des idées suicidaires. Il explique le meurtre par la combinaison de facteurs émotionnels, de manque de cannabis et d'alcoolisation.
En première instance, Maxime Lacave, 21 ans, avait été condamné à 19 ans de prison ferme et 100.000 euros de dommages et intérêts. Une peine proche de la réquisition de l’avocat général, qui s’élevait à 20 ans de réclusion criminelle. L'accusé avait annoncé rapidement son intention de faire appel de la décision.
Le 21 février 2016, Armel Bois était mort, poignardé à quatre reprises à Orbey (Haut-Rhin), commune où les deux jeunes résidaient. L’enquête montrera que Maxime Lacave, alors âgé de 19 ans, était l’auteur des coups de couteau. L’adolescent avait été touché au cou et au thorax et succombera à ses blessures après être parvenu à rejoindre le domicile de ses parents.
A l’origine de ce que Maxime Laval a d’abord tenté de présenter comme une bagarre qui a dégénéré, la vente d’un Carambar à l’accusé. Le jeune homme, décrit par ses proches comme plutôt calme et introverti, croyait acquérir du cannabis pour une somme de 40 €. Le jour du drame, c’était la troisième fois qu’il était floué de cette manière.