Après les pompiers professionnels qui protestaient le mois dernier contre la politique d’économie du département, la grogne gagne cette fois les pompiers volontaires, qui refusent de voir fermer le centre de première intervention de Pulversheim.
30 centres de première intervention (CPI) sur 260 seraient menacés de dissolution, faute de disponibilité et d’effectif suffisant. Parmi eux, celui de Pulversheim, dont la fermeture pourrait être décidée en fin de semaine par la municipalité.Une structure d’ailleurs financée par la commune mais dans le viseur des autorités depuis plusieurs années. En cause, l’absence de personnel disponible pour assurer en permanence les missions. "Les départs en journée, on n’en a pas refusé beaucoup. Seulement deux refus de départ sur 109 l’année dernière. Ce qui ne justifie pas de fermer la caserne", estime le sergent Anthony Stemphelet, chef de corps du CPI.
Je ne vois rien arriver
D’autant plus que les pompiers seraient prêts à intégrer quatre nouvelles recrues l’année prochaine. Mais en mairie, la solution ne convainc pas. "Ça fait plusieurs mois qu’ils me disent qu’il y a du potentiel. Malheureusement, je ne vois rien arriver", rétorque Jean-Claude Eicher, le maire UDI de Pulversheim. Sans son CPI, la commune devrait pourtant verser deux fois plus de subventions au SDIS.
Après les pompiers professionnels qui protestaient le mois dernier contre la politique d’économie du département, la grogne gagne cette fois les pompiers volontaires, qui refusent de voir fermer le centre de première intervention de Pulversheim
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