Handball féminin : comment cumuler entraînements, compétitions et activités professionnelles

En handball féminin, les filles de Chaumont, dans le top de la Nationale 2, font partie des mieux classées de la région. Des filles qui cumulent entraînements, compétitions et activités professionnelles. Un rythme intense pour ces sportives de haut niveau. 

Cette saison, l'équipe de Chaumont est montée en Nationale 2, du sérieux, les enjeux sont importants.

Les handballeuses ont entre 17 et 40 ans et cumulent toutes sport et vie professionnelle. Elles sont infirmières, étudiantes ou assistantes vétérinaires réunies par une même passion. Entre rythme et puissance, l'entraînement est de haut niveau pour ces sportives. Alors il est parfois difficile pour certaines d'entre elles d'assister aux trois entraînements hebdomadaires. 

Aurore, au club depuis 22 ans, est infirmière et doit s'organiser avec ses gardes à l'hôpital. Chose difficile aussi pour Emmanuelle, commerciale agricole. Avant l'entraînement, la gardienne de l'équipe passe ses journées dans différentes exploitations de Haute-Marne. 

Emmanuelle est spécialisée dans la vente de matériels et de robots. Aujourd'hui, elle doit établir un devis. Pour répondre aux besoins des agriculteurs, elle sillonne tout le sud de la Haute-Marne.
 

Direction maintenant Noyers, pour vérifier des installations. Toujours sur la route en une semaine, elle parcourt plusieurs centaines de kilomètres. Même en visite, le handball n'est pas loin, certains de ses clients suivent ses performances. 

Passez par plusieurs divisions : comme la Nationale 3 et les pré-Nationales, ces handballeuses enchainent les performances cette saison en Nationale 2, elles figurent dans le top 5. 

A l'image de ses joueuses, le coach lui aussi a un emploi du temps très chargé : directeur d'un bowling, d'un laser game et d'une boîte de nuit, il est également en train de passer un diplôme d'état spécialisé dans le handball. 

Pour ces passionnés, des journées de 24 heures ne suffisent pas, mais comme tous nous l'on dit "quand on aime, on ne compte pas".