replay

REPLAY. Attaques de loups en Haute-Marne: exaspérés, les éleveurs de moutons dénoncent l'inaction de l'Etat

Les attaques de loup se succèdent en Haute-Marne.

Face à la multiplication des attaques de loups en Haute-Marne, les éleveurs sont inquiets. Ils dénoncent l'inaction de l'Etat et un plan loup inadapté. Egalement dans le 19/20 de France 3 Champagne-Ardenne, le schéma de gérontologie de la Marne et le témoignage de l'inspecteur du travail sanctionné pour avoir aidé des aides à domiciles pendant la première vague de Covid.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les attaques de loup se multiplient en Haute-Marne. Depuis le début de l'année, une trentaine d'attaques sur des troupeaux ont été confirmées dans le département. Une tous les dix jours en moyenne. Les éleveurs de moutons sont inquiets et exaspérés, ils dénoncent l'inaction des services de l'Etat. Ils combattent également un plan loup qu'ils jugent inadapté au territoire par ses dommages collatéraux non indemnisés, ses aides insuffisantes et des tirs de défense interdits depuis six mois.

Selon Samuel Guenin, référent du syndicat FDSEA pour les éleveurs ovins, "les éleveurs ont vraiment une réelle détresse. C’est compliqué de retrouver ses bêtes attaquées. Des problèmes de fertilité par la suite. Des problèmes de comportement des animaux. Tout cela ce n’est pas pris en compte par l’administration."

Ils font également face à des difficultés de protection de leurs troupeaux. Les dispositifs mis en place sont jugés contraignants et peu efficaces : "Aujourd'hui sur les communes de Poisson et dans le nord de la Haute-Marne on demande à ce que le territoire soit placé en zone difficilement protégeable ou non-protégeable, ce qui nous permettrait de faire un tir de prélèvement sur cet animal qui nous pose beaucoup de soucis sur la Haute-Marne."

Une réunion d'urgence est organisée avec les éleveurs du Nord Haute-Marne et les services de l'Etat vendredi 30 septembre 2022 à Joinville. Une cellule de veille loup se tiendra en préfecture à Chaumont le 4 octobre 2022 avec l'ensemble des acteurs concernés par cette problématique.

Présentation du schéma de gérontologie

Afin de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, le schéma de gérontologie de la Marne 2023-2028 a été présenté ce 27 septembre 2022 à Reims. Ce plan de 65 millions d'euros vise à actualiser la politique de soutien vers les seniors notamment après la crise sanitaire.

Il demande l'annulation de sa sanction pour avoir voulu aider des aides à domicile pendant le Covid


En avril 2020, Anthony Smith, inspecteur du travail marnais, est sanctionné pour avoir tenté de défendre les droits des aides à domicile de l'association rémoise Aradopa qui manque de matériel de protection en pleine première vague de Covid. Le jour où il dépose son référé au tribunal, il est suspendu par le ministère du Travail. Le lendemain, le ministère justifie sa décision auprès de la presse française. Une question interpelle alors : pourquoi une décision si rapide et si brutale ? "Les citoyens, les syndicats, les partis, les associations ont tous réagi parce que derrière mon affaire, c'est la question de l'indépendance de l'Inspection du travail qui a été attaquée directement par le ministère du Travail lui-même", explique Anthony Smith. Bien que soutenu par ses collègues, l'inspecteur est d'abord muté et démis de ses fonctions avant d'être réintégré dans ses missions d'inspection, dans la Meuse, à titre disciplinaire. Anthony Smith demande l'annulation de sa sanction auprès du tribunal administratif de Nancy.

Nos sportifs régionaux avant les JO : la blessure après Tokyo

Le parcours vers le haut niveau peut parfois être entravé par les blessures. Après leur participation aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, des athlètes champardennais témoignent de leur combat pour soigner leur corps qui a lâché au retour de la compétition. S'ensuivent des mois de rééducation, de patience et de frustrations. La basketteuse Endy Miyem, médaillée de bronze a Tokyo a ainsi subi une opération de la cheville qui l'a obligée à réviser ses objectifs, passer des mois sans basket, sacrifier une saison avec le Tango Bourges Basket et rater des sélections pour l'équipe de France. De son côté, le kayakiste Etienne Hubert s'est brisé les ligaments croisés. Il raconte sa frustration et le manque d'objectifs sportifs qui ont suivi la blessure. Face à ce type de difficultés, le pôle de réathlétisation de l'INSEP est là pour aider les athlètes à récupérer au plus vite.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information