A 21 ans, Brandon Vautard est l'un des grands espoirs de la discipline en France. Il dispute les championnats d'Europe seniors à Split en Croatie début avril avec une épreuve le jeudi 6 avril pour lui dans la catégorie des -85 kg.
Mais s'il tire et s'entraîne régulièrement avec l'équipe de France à l'Insep, c'est dans son club à Langres qu'il se sent bien. C'est là que nous avons rencontré ce phénomène.
Inlassablement, il soulève des charges de plus en plus lourdes. Brandon Vautard ne cesse de repousser ses limites. Gentil, réservé, Dondon, comme tout le monde le surnomme, se transforme en tueur une fois la barre en main. 150 kg à l'arraché, 184 kg à l'épaulé-jeté, ses records impressionnent. La technique, les gestes, il les a appris au club de Langres où Jean-Louis Gudin a vite remarqué ses qualités. Dès l'âge de 10 ans en effet, Brandon dispute ses premières compétitions. Si ses parents n'ont jamais pratiqué, c'est tout de même la famille qui l'a conduit vers l'haltérophilie.
Un guerrier qui, à forces de conquêtes, s'est ouvert les portes du haut niveau. Quand il n'est pas à Langres, c'est à l'Insep avec l'équipe de France que Brandon se prépare. L'entraîneur national le considère comme un grand espoir qui peut encore progresser. Une montée en puissance à laquelle assistent ses coéquipiers chez les Bleus, qui trouvent d'autres qualités à ce garçon attachant.
Ce jeune homme est attaché à Langres, sa terre natale, où il retourne régulièrement entre deux stages nationaux. Presque un besoin vital. Un environnement propice à la performance.
A 21 ans, Brandon Vautard est promis à une belle carrière. S'il continue sur sa lancée, il devrait non seulement disputer les prochains Jeux Olympiques en 2020, mais aussi y briller.