Après deux siècles d'activité, le haras national de Montier-en-Der doit se transformer, suite au désengagement financier de l'Etat. Sans reconversion, le site ne pourra pas compenser cette perte économique. Pourtant sur place, les employés sont confiants.
Le ballet quotidien des chevaux du haras de Montier-en-Der (52) ne sera plus visible l'année prochaine. Depuis plusieurs années, l'activité du site a diminué. Aujourd'hui le haras ne compte déjà plus plus que 4 employés pour s'occuper des chevaux. Ils devraient rejoindre le site de Rosières-en-Salines, près de Nancy.
En septembre 2017, L'institut français du cheval et de l'équitation quitte les murs du haras. Mais la reconversion du haras a commencé il y a déjà 10 ans. En 2005, les batiments ont été cédés à la commune de Montier-en-Der qui à depuis entrepris des travaux.
L'office de tourisme s'est installé alors dans la conciergerie du haras. Transformé en gîte, la maison des officiers emploie 4 personnes pour gérer les 8 chambres. Après le départ de L'institut Français du cheval et de l'équitation, la communauté de commune veut créer le premier "hôtel du cheval", qui accueillera cavalier et destriers en vacances.