Montier-en-Der : trois raisons de ne pas manquer la 25e édition du Festival de photographie animalière et de nature

La 25e édition du Festival de photographie animalière et de nature de Montier-en-Der s'ouvre ce jeudi 17 novembre en Haute-Marne et promet, fidèle à sa réputation, de grands moments d'émotions et de partage. Voici trois raisons de ne pas manquer ce bel anniversaire.

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Avec plus de 41 000 visiteurs en 2021, le Festival de la photographie animalière et de nature de Montier-en-Der, en Haute-Marne, ne cesse de voir sa fréquentation augmenter d'année en année...  Sur place, le public, les organisateurs et les bénévoles murmurent que c'est grâce à une recette inchangée depuis les débuts du festival il y a 25 ans : provoquer des moments d'émotion et de partage autour de la nature qui nous entoure et ouvrir les yeux du plus grand nombre à sa beauté. 

Pour son premier quart de siècle, la programmation se veut encore diverse et riche. Voici trois raisons de se rendre à cette grande fête haut-marnaise. 

1. Parce que le beau sera au rendez-vous

Cette année, une centaine d'expositions et plus de 2 000 photos seront présentées au public du festival. Et parmi les photographes invités, de grands noms, comme celui de Steve McCurry dont la photo de la petite afghane aux yeux verts a fait le tour du monde, mais aussi les photographes Vincent Munier, et son père, Michel Munier.

Le premier présentera La forêt des ombres, une incursion intimiste entre l'aube et le crépuscule, le second exposera sa série L’oiseau-forêt consacrée au grand tétras, un oiseau habitué du massif vosgien et qui est en train de disparaitre petit à petit. Pour le photographier, Michel Munier a passé 800 nuits sous un sapin dans la forêt. "On assiste à la fin d'une espèce dans ce massif, raconte-t-il. Une espèce qui y était présente depuis 5 000 ans ou plus. Notre génération assiste à cette disparition. C'est assez poignant, surtout quand on a suivi ces populations depuis près de 30 ans..."

C'est bien de montrer que les émotions, on peut les avoir avec les animaux qui sont près de chez nous, qui sont au pas de notre porte. Aujourd'hui, c'est ça, le défi.

Vincent Munier, photographe

2. Parce qu'on en ressort avec l'envie farouche de préserver la nature et ses habitants

Face au regard d'un gorille, à la fragilité d'un colibri ou du grand tétras qui ne chantera bientôt plus dans les Vosges, il est presque impossible de ne pas ressortir des expositions avec une envie de protéger cet cet environnement photographié avec tant d'humanité et d'esthétisme. Préserver les ours blancs sur les banquises, mais aussi la faune locale qui subit les effets de ce climat qui évolue.

De jeunes générations s'intéressent d'ailleurs à ces animaux du quotidien, à l'image de Lucas Carré. A 17 ans, cet habitant de l'Aube photographie sans cesse et sans relâche les animaux qui occupent le parc de la forêt d'Orient. "Ce qui me plait, c'est de photographier un oiseau sur le lac ou dans ma cour, mais pas de faire 200 km pour voir telle ou telle espèce". Montier-en-Der, c'est l'occasion de présenter son travail pour la première fois au grand public. 

Plus de 80 heures de conférences sont aussi proposées aux festivaliers. A noter par exemple, celle de Steve McCurry, justement, accompagné du photographe Jim Brandenburg et animée par Matthieu Ricard, essayiste, photographe et moine bouddhiste.

3. Parce que c'est l'occasion de s'y mettre, à la photo animalière et de nature

Parce qu'il n'y a pas de belle photo sans un regard assuré mais aussi un bon appareil, le festival de Montier-en-Der propose aussi 1 000m2 de démonstration et de vente de l'équipement nécessaire au chasseur d'images. L'attente peut être longue pour un seul cliché, et il faut être armé de patience, d'un pull chaud et d'un bon objectif. De quoi discuter avec des professionnel pour se lancer, et porter aussi, pourquoi pas, un regard sur la faune qui nous environne quel que soit l'endroit où l'on habite. Pour Lucas Carré, qui pose souvent son objectif au bord du lac de la forêt d'Orient, c'est là que tout se joue : "C'est là qu'on voit beaucoup de choses, qu'on s'émerveille", raconte-t-il. 

Cela peut-être aussi l'occasion de réaliser un vieux rêve ou de s'engager dans un nouveau projet en allant à la rencontre des 200 exposants artistes, associations nature, magazines, éditeurs, voyagistes présents sur le festival. De l'émotion et de la rencontre, vous disait-on.

Cette 25e édition est en passe de tenir à nouveau toutes ses promesses. 

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