Des Rafale de la base 113 de Saint-Dizier sont partis en missions dans la nuit de vendredi à samedi. Ils participeront à l'opération militaire combinée avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre la Syrie, en réponse à l'attaque présumée aux "gaz toxiques" à Douma le 7 avril dernier.
Des Rafale, ces avions de chasse qui ont participé à l'opération militaire combinée avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni contre la Syrie, ont été envoyés en Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril, depuis la base 113 de Saint-Dizier. Une réponse directe à l'attaque présumée aux "gaz toxiques" à Douma, dans la Goutha le 7 avril dernier.
Selon le Figaro, depuis mardi 10 avril, "des hypothèses se dégageaient pour esquisser le scénario plausibl d'une ou de plusieurs frappes de rétorsion menées par la France contre Bachar al-Assad".
La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé dans un tweet que les avions s'étaient bien posés en sécurité à l'issue de leur mission.
Tous les avions français - Rafale, Mirage, AWACS, ravitailleurs - se sont bien posés en sécurité à l'issue de leur mission de cette nuit
— Florence Parly (@florence_parly) 14 avril 2018
L'ex-député de l'Aube et actuel maire de Brienne-le-château, Nicolas Dhuicq, s'est fendu d'une réaction sur Twitter. Le Républicain avait fait parler de lui en janvier 2017, lorsqu'il s'était rendu en Syrie pour rendre visite à Bachar al-Assad, avec Thierry Mariani et Jean Lassalle.
#Syrie #SyriaStrike le coût d’un missile Scalp est d’au moins 850.000 euros, à raison de deux par Rafale c’est 1.700.000 euros. La #Syrie est sous embargo, y compris médical. Nous gaspillons plus d’un scanner par Rafale. Absence de vision stratégique car il faudra reconstruire.
— Nicolas DHUICQ (@NicolasDHUICQ) 14 avril 2018
► Retrouvez les images envoyées de la part du ministère de la Défense :