L'annonce jeudi soir par François Hollande qu'il renonçait à briguer sa succession à l'Élysée en 2017 a provoqué de très nombreuses réactions politiques partout en France. Des personalités alsaciennes ont également réagi : voici quelques Tweets et des réactions Facebook publiés depuis jeudi soir
Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin, président de Mulhouse Alsace Agglomération :
Renoncement certes lucide de François Hollande mais quel gachis depuis 2012 mais aussi depuis 1997 a la tète d'un PS qu'il n'a su renover...
— Jean-Marie Bockel (@BockelJeanMarie) 1 décembre 2016
Patrick Hetzel, député de la 7ème circonscription du Bas-Rhin :
Très bon papier de Mme Wiegel dans la FAZ Hollandes Rückzug: Was bleibt, ist ein linkes Trümmerfeld https://t.co/VNBBedrMtP via @faznet
— Patrick Hetzel (@patrickhetzel) 2 décembre 2016
Roland Ries, maire de Strasbourg sur son compte Facebook
Le mouvement "En marche", soutien du candidat Emmanuel Macron à Strasbourg :
La France, défiants les scénarios annoncés, se renouvelle par elle-même ! optimisme pour la suite ! #Hollande x #Sarkozy x GO > #Macron
— En Marche Strasbourg (@EnMarche_sxb) 1 décembre 2016
Philippe Bies, député PS de la 2ème circonscription du Bas-Rhin. Président du groupe socialiste et républicain de la ville de Strasbourg :
Déclaration de @fhollande. Quelle dignité quelle lucidité. Décision d'un Homme d'Etat. qui doit servir maintenant au rassemblement #directPR
— BIES Philippe (@PhilippeBIES) 1 décembre 2016
Virginie Joron, conseillère régionale Alsace Champagne-Ardenne Lorraine #ACAL #FN #GrandEst ~ Vice présidente des affaires alsaciennes :
C'est Zemmour qui a écrit le discours de François Hollande de ce soir ? #Presidentielle2017 #PS #DirectPR pic.twitter.com/40S39s5gnX
— Virginie Joron (@v_joron) 1 décembre 2016
Patricia Schillinger (PS), sénatrice du Haut-Rhin, secrétaire de la Commission des Affaires Européennes, membre de la Commission des Affaires Sociales :
Décision qui marque un sens aigu des responsabilités, et qui mérite d'être saluée #DirectPR pic.twitter.com/ctGXKldI42
— Schillinger (@Schillinger2) 1 décembre 2016
Eric Scultz, écologiste, adjoint au maire de Strasbourg :
Apres 5 ans de désillusions et de renoncements tous azimuts c'est sans regret aucun que j'accueille cette... https://t.co/KH91d70sgP
— Eric SCHULTZ (@eschultz_) 1 décembre 2016
Matthieu Cahn (PS), adjoint au maire de Strasbourg et Conseiller départemental du Bas Rhin :
Quand le respect le dispute à l'amertume et à un sentiment d'injustice, sentiments mêlés ...mais respect @fhollande....demain on verra ....
— Mathieu Cahn (@MathieuCahn) 1 décembre 2016
Robert Hermann (PS), président de l'Eurométropole :
Jean Rottner (LR), maire de Mulhouse :
Le renoncement de @fhollande est un acte de lucidité et la conséquence logique d un bilan désastreux
— Jean ROTTNER (@JeanROTTNER) 1 décembre 2016
Jeudi 1 décembre 20h10 :
Le président socialiste français François Hollande, très impopulaire, a annoncé jeudi qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2017, lors d'une allocution télévisée solennelle. "Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche comme la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle. Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle", a annoncé, la voix blanche, M. Hollande lors d'une allocution prononcée jeudi soir à l'Elysée.
Elu en 2012 face à Nicolas Sarkozy, François Hollande, 62 ans, devient le premier président français à renoncer à briguer à sa succession depuis 1958, exception faite de Georges Pompidou, décédé en fonctions en 1974. Les sondages étaient très défavorables à François Hollande, tombé à moins de 10% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Et l'incertitude autour de sa décision de se représenter ou pas avait suscité plusieurs candidatures alternatives à gauche. Le président socialiste avait rencontré ces derniers mois de fortes oppositions dans son propre camp, en particulier début 2016 autour d'un projet de réforme du code du travail, qui a jeté des milliers de manifestants dans les rues.
Son mandat, marqué par plusieurs opérations militaires extérieures (Mali, Centrafrique, Irak, Syrie), fut aussi celui des pires attentats commis en France depuis la Libération (238 morts): Charlie Hebdo, 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, Nice le 14 juillet dernier.