Hôpitaux, cliniques, appels passés au Samu: comment va l'Alsace?

Le magazine hebdomadaire Le Point a rendu ce jeudi son tableau d'honneur annuel des meilleurs hôpitaux et cliniques de France. Les taux de réponse du Samu aux appels d'urgence sont également passés au crible. Certains chiffres alsaciens sont bons, d'autres alarmants...

L'hebdomadaire Le Point a dévoilé son tableau d'honneur 2018 des meilleurs établissements publics et privés de France. "Pour y figurer, les établissements doivent fournir un service complet dans les disciplines médicales et chirurgicales, précise Le Point. Ont donc été écartés les établissements spécialisés, notés dans leurs propres classements."

Du côté du public, figurent dans ce top 50 les Hôpitaux universitaires de Strasbourg au pied du podium, avec la 4e place, "derrière des abonnés aux premières places", peut-on lire, à savoir Toulouse, Bordeaux et Lille. Plus loin derrière en revanche, les Hôpitaux civils de Colmar, à la 27e place.

Strasbourg tire à nouveau son épingle du jeu côté privé avec la clinique Rhéna qui pointe à la 7e place. Il faut retenir de ce classement des 50 meilleures cliniques de France que les mieux notées sont les plus récentes, souvent l'émanation de cliniques qui étaient petites et qui se sont regroupées. Neuf nouvelles cliniques font ainsi leur rentrée dans le classement.
 

Et les appels d'urgence décrochés? 

D'après des données de 2016, le Samu du Bas-Rhin figure dans le top 15 des plus mauvais Samu en France avec 77,9% d'appels décrochés. Le Samu du Haut-Rhin lui affiche un fort taux: 99,8% d'appels décrochés. Ce dernier fait partie des 20 Samu qui atteignent le seuil de 99% des appels pris par les assistants de régulation médicale.

En France, plus de 4,5 millions d'appels au Samu ont été sans réponse en 2016, sur les 29,2 millions d'appels passés aux quelques 101 centres de réception et de régulation des Samu.

Il y aurait une décision politique majeure à prendre, c'est une décision qui a été prise notamment en Amérique et en Angleterre, où il faut qu'au bout de deux sonneries, ça réponde. C'est une décision à prendre par les députés, les sénateurs. Parce que si vous avez cette mesure, l'Etat sera obligé de mettre les moyens, il y aura une exigence.
(Patrick Pelloux - urgentiste, président de l'Association des médecins urgentistes de France)

 

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