15 postes créés dans l'académie de Reims

Vincent Peillon a dévoilé la répartition des 1.000 postes d'enseignants créés dans le primaire à la rentrée scolaire.

Ces postes avaient été promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle,

et la priorité avait été donnée au primaire, où se joue l'échec scolaire. "C'est le début d'un redressement, c'est presque une mesure de réparation", avait dit récemment M. Peillon.

>> Voir la répartition des 1.000 postes (cliquez ici).

Cette répartition a été réalisée selon les critères suivants :
- Le niveau d’encadrement de chaque académie et la variation attendue des effectifs d’élèves ;
- La difficulté sociale et scolaire, de façon à renforcer les académies qui y sont le plus confrontées ;
- La ruralité, de façon à aider les académies dont les territoires ruraux ont été mis en difficulté par la fermeture de classes.
Ces mêmes critères seront utilisés aux niveaux académique et départemental pour répartir cette ressource supplémentaire. Conformément à la règlementation, les mesures qui en découlent seront présentées dans les différents comités techniques académiques et départementaux.


Vincent Peillon a dévoilé ce mercredi la répartition des 1.000 postes d'enseignants créés dans le primaire à la rentrée, concrétisant une mesure très attendue du "plan d'urgence" destiné à atténuer l'impact des milliers de suppressions décidées par le précédent gouvernement.

Les académies de Versailles et Créteil, en région parisienne, se taillent la part du lion de la ventilation des postes, prévus dans le public, présentée officiellement mercredi aux syndicats. L'académie de Versailles obtient 100 postes et celle de Créteil 80 postes, selon un document du ministère présenté aux syndicats lors d'une réunion du comité technique ministériel.

Les autres académies les mieux dotées sont les académies d'Aix-Marseille,  Bordeaux, Grenoble, Lyon et Rennes, qui obtiennent chacune 65 postes.

Les autres reçoivent entre 5 (Martinique, Guadeloupe, Corse) et 50 postes supplémentaires. "Dix emplois sont réservés pour Mayotte", selon le ministère.

Cette répartition répond à plusieurs critères déterminants. Le "niveau d'encadrement de chaque académie et la variation attendue des effectifs d'élèves" constituent le premier d'entre eux.

La France a le taux d'encadrement (nombre d'enseignants pour 100 élèves-étudiants) le plus faible de l'OCDE, en particulier dans les écoles primaires (cinq enseignants pour 100 élèves), selon le Centre d'analyse stratégique (CAS), qui dépend du Premier ministre. Ont également été pris en compte "la difficulté sociale et scolaire" ou encore "la ruralité".

Le budget voté par la précédente majorité avait prévu la suppression de 14.000 postes, à cette rentrée, dans l'Education nationale. Au total, environ 80.000 postes auront disparu entre 2007 et 2012. Etaient notamment visés les Rased, spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire.

Dans le primaire seul, la disparition de 5.700 postes d'enseignants étaient programmés pour la rentrée 2012. Or, M. Peillon avait indiqué, fin mai, que le primaire connaîtrait "une forte augmentation des effectifs, avec 2.500 élèves" supplémentaires et que "plus de 700 fermetures de classes (étaient) prévues à la rentrée".

D'autres nouveaux postes sont prévus à la rentrée (assistants d'éducation, postes d'encadrement, assistants de prévention et de sécurité...), dans l'attente de la création de 60.000 postes sur le quinquennat promis par M. Hollande.

Le syndicat SE-Unsa (primaire et secondaire) "se réjouit de voir l'école primaire devenir enfin une priorité pour la Nation", dans un communiqué, mais prévient que les collèges et les lycées professionnels sont "en souffrance et nécessiteront une égale attention". "Il faut que ces créations (de 1.000 postes) se voient", a dit à l'AFP Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU (primaire). "Il faudra en priorité cibler des ouvertures de classes en maternelle et en élémentaire", "réimplanter les postes Rased" et créer des postes de remplaçants, a-t-il souhaité.

Mercredi, les acteurs du monde de l'éducation, au sein du Conseil supérieur de l'éducation et du comité technique ministériel devaient également examiner le calendrier des vacances de la Toussaint passées à deux semaines, et l'abrogation du décret contesté sur l'évaluation des enseignants.

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