4 à 6 mois requis contre 9 militants de Greenpeace

Neuf militants Greenpeace comparaissaient devant la cour d'appel de Reims. Délibéré prévu le 11 octobre 2012.

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Des peines de quatre à six mois avec sursis ont été requises jeudi devant la cour d'appel de Reims à l'encontre de neuf militants de Greenpeace qui s'étaient introduits par effraction dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (10) en décembre 2011.

"Le périmètre de la désobéïsance civile s'arrête à la commission de délits", a dit l'avocat général dans ses réquisitions en réclamant également l'interdiction pour les militants de s'approcher des centrales nucléaires.

Délibéré prévu le 11 octobre 2012

Pour quatre d'entre eux qui avait refusé de se soumettre à des prélèvements ADN, le ministère public avait réclamé 800 euros d'amende.

En Mars dernier, le Parquet avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel du 21 février dernier.

Le tribunal de Troyes s'était déclaré incompétent pour juger les 9 militants de Greenpeace après leur intrusion dans la centrale nucléaire de Nogent sur Seine.

Les six femmes et trois hommes, âgés de 22 à 60 ans, poursuivis pour "violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion", avaient été relaxés le 21 février par le tribunal correctionnel de Troyes.

Ce dernier avait estimé que cette qualification ne pouvait être retenue contre les militants et avait invité les pouvoirs publics à plutôt invoquer le chef d'accusation d'"introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale" pour cette affaire.

Le parquet de Troyes et EDF avait fait appel de cette décision.

Le 5 décembre 2011 à l'aube, neuf activistes de Greenpeace avaient découpé les trois grillages de l'enceinte de la centrale de Nogent-sur-Seine avant de grimper sur le dôme d'un des deux réacteurs, pour tenter d'y peindre le symbole "danger".

Ils avaient été interpellés en fin de matinée, certains sur le dôme, d'autres enchaînés sur des échelles d'accès, les derniers cachés dans un buisson.

Deux autres militants de Greenpeace qui s'étaient introduits le même jour dans la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) doivent être à nouveau jugés par la cour d'appel de Nîmes le 4 octobre. Ils avaient également été relaxés en première instance par le tribunal correctionnel de Privas.

Rappel des faits

06 décembre 2011
Les 9 militants de Greenpeace déférés le 06 décembre 2011 au tribunal de Troyes sont ressortis libres sous contrôle judiciaire.
A l'issue de leur garde à vue, qui s'est prolongée toute la nuit à la gendarmerie de Nogent-sur-Seine, les militants ont été déférés devant le parquet de Troyes. Ils ont été remis en liberté.
Ces 9 militants venus de la région parisienne ou lyonnaise, âgés de 25 à 50 ans, aux profils variés, des étudiants, informaticien, apiculteur ou encore un ancien directeur financier. Parmi eux, certains déjà aguerris à ce type de mission, pour d'autres c'était une première. Ils sont poursuivis pour "violation de locaux professionnels", "dégradation, destruction de biens d'utilité publique en réunion" après avoir découpé un grillage pour s'introduire dans l'enceinte de la centrale, selon le magistrat.
Cinq d'entre eux seront également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d'ADN. Leur contrôle judiciaire leur interdit de se rendre à proximité d'une centrale nucléaire et de se rencontrer entre eux, selon le magistrat.
Ils ont pour l'essentiel gardé le silence lors de leur garde à vue et lors de leur défèrement devant le parquet, selon le procureur Alex Perrin.

21 décembre 2011
Le tribunal de Troyes a requis 4 à 6 mois de prison avec sursis contre les militants de Greenpeace.
Les peines encourues,  allaient jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende, mais au final les peines demandées font preuve d'une certaine clémence.

22 février 2012
Après l'intrusion à la centrale nucléaire de Nogent, le tribunal de Troyes se déclare incompétent.
Le tribunal correctionnel de Troyes s'est déclaré "incompétent", dans le procès de neuf militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) en décembre 2011.

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