Face à des restrictions budgétaires, les associations d'aide aux victimes appellent à l'aide
Chaumont : De l'aide pour l'aide aux victimes
Explications de notre correspondant haut-marnais sur les difficultés financières que traverse l'association locale d'aide aux victimes d'infractions pénales.
En 2011, rien que pour le secteur de Chaumont, l'ADAJ - association d'aide aux victimes - est venue en aide à 520 personnes. Seulement voilà, l'association n'a plus les moyens de fonctionner. Elle organisait aujourd'hui une conférence de presse au tribunal de Chaumont puis une communication au public pour alerter les pouvoirs publics.
Les associations d'aide aux victimes soutiennent dans leurs démarches les victimes d'agression, de viol, de délits, de catastrophes, d'attentats, d'infractions pénales. L'an dernier, elles sont intervenues auprès de 300.000 personnes au niveau national. Ces 25 dernières années, ce sont 3 millions de personnes qui ont poussé la porte de ces associations. La justice reconnaît l'utilité de ces organismes.
Ces associations sont censées proposer une aide totalement gratuite aux bénéficiaires. Mais ces dernières années, elles subissent des restictions financières de la part de l'Etat et des collectivités locales, au point que leur pérennité commence à poser question.
Au niveau local, il devient très difficile à l'ADAJ de Chaumont de fonctionner financièrement. Employant 3 salariés, elle a d'ailleurs craint un temps de devoir cesser son activité.
Pour se faire entendre et obtenir davantage de moyens, l'ADAJ de Chaumont organisait ce mardi une conférence de presse au tribunal de Chaumont. Elle appelle par ailleurs à rejoindre la mobilisation nationale des associations d'aide aux victimes, en signant une pétition.
<< Voir ci-contre les explications de notre correspondant haut-marnais
(Intervention en direct JT 12/13 du mardi 29 mai
+ reportage JT 19/20 du mardi 29 mai)