Un nouvelle assemblée générale des journalistes et personnel administratif s'est tenue ce vendredi matin.
Ce jeudi avait déjà lieu une nouvelle réunion de négociation avec la direction du groupe Rossel.
Cette 4ème réunion de négociation de deux heures entre les syndicats de la presse écrite régionale et les représentants des groupes Hersant -leur propriétaire- et Rossel, candidat à leur rachat n'avait aboutie sur aucun accord viable.
Ce vendredi matin, près de 200 salariés des 4 journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie se sont réunis au siège de l'Union de Reims. Sur place, journalistes, administratifs et commerciaux avec pour seul mot d'ordre : reprendre les négociations avec la création d'un collectif.
Julien Bouillé (journaliste Union) indique que ce collectif "exprimera la volonté et la motivation de salariés qui ne veulent pas que leur entreprise disparaisse à cause de la position obstinée d'un syndicat minoritaire."
Cliquez sur l'image pour voir le Blog du Collectif.
Ce jeudi, le syndicat de
Pascal Froidefond (CGT-FilPac) dit que "l'on ne peut pas demander à une organisation syndicale de valider, sans discutions après trois semaines de négociations, 223 licenciements.
Jusqu'à présent, le groupe Rossel proposait une indemnité de licenciement de 30 mois de salaire. Mais ce vendredi, les négociations sont au point mort.
Certain salariés s'inquiètent d'un éventuel placement en redressement judiciaire.
Le collectif des salariés va lancer un référendum en ce début de semaine. Un acte symbolique pour défendre l'avenir de leur journal et revenir à la table des négociations.
Depuis, les représentants du groupe Rossel ont rejeté toutes les propositions faites par
Le Syndicat des journalistes réclament la nomination d'un médiateur.
Il est toujours question des licenciements et des modalités de départ de 209 salariés.
Voir nos reportages