François Hollande rend hommage aux poilus

« C’est sur ces plaines qu’il y a eu des massacres très importants. C’est ici qu’il y a eu des combats. Une commémoration, c’est revenir sur ces drames qui ont eu lieu. Et cette guerre de 14-18 qui a été le premier fléau de ce précédent siècle. Moi je voulais être là sur ces lieux pour rappeler le devoir de mémoire qui est le notre. Je suis d’une famille où mes grands-parents ont été soldats (grand-père) dans le cadre de ce premier conflit mondial. En étant ici, je rends hommage à tous ces hommes qui sont morts ou qui ont survécus après avoir connu des blessures, des mutilations, des amputations dont nos enfants doivent savoir le prix qu’ils leurs doivent pour leur liberté. »

Un jour de commémoration unique ?

« Qu’a chaque commémoration, il soit évoqué l’ensemble des morts pour la France, j’y suis favorable. Mais je veux qu’il y ait encore des célébrations qui correspondent à chaque guerre. Car chaque guerre à sa spécificité, et que nos enfants et les générations qui arrivent doivent savoir, justement parce qu’il n’y a plus de survivant, ce qui s’est produit entre 1914 et 1918. Combien les haines, le nationalisme ont été capable de telles horreurs. Il faut garder les célébrations nationales par rapport à chaque guerre, même si pour le 11 novembre, ou pour le 8 mai ou pour d’autres événements comme la guerre d’Algérie, il faut parler de tous les autres morts pour la France. Je n’oublie pas, bien sûr les 24 soldats français qui ont été tués en Afghanistan. »

Jean-Paul Bachy réintégrera-t-il le Parti Socialiste ?

« Il faut lui poser la question. Ce n’est pas le jour. Je souhaite qu’il y ai un grand rassemblement autour de ma candidature. Non seulement des socialistes, mais aussi des Radicaux, des Hommes et des Femmes de Gauche et puis bien au-delà. C’est une élection très importante. Je ne suis plus le candidat du Parti Socialiste. Par les Primaires, je suis devenu le candidat de la Gauche qui veut diriger la France et qui veut donner une espérance à notre pays, je pense que nous en avons bien besoin. »