Des salariés de PSA, rejoints par ceux de la métallurgie du Bas-Rhin, ont manifesté devant l'usine de l'entreprise
Mulhouse : journée d'action contre l'austérité
Une journée de mobilisation contre l'austérité a été organisée ce mardi en France à l'initiative de la CGT. A Mulhouse, c'est devant l'usine PSA que les militants salariés du constructeur automobile, rejoints par des salariés de la métallurgie du Bas-Rhin, ont manifesté.
Une journée de mobilisation contre l'austérité a été organisée ce mardi en France à l'initiative de la CGT. A Mulhouse, c'est devant l'usine PSA que les militants salariés du constructeur automobile, rejoints par des salariés de la métallurgie du Bas-Rhin, ont manifesté.
Mobilisation syndicale modeste contre l'austérité en forme d'avertissement -AFP La nouvelle journée de manifestations contre le plan d'austérité du gouvernement mardi a rassemblé plusieurs milliers de personnes dans tout le pays, une mobilisation modeste en forme d'avertissement lancé aux élus à l'approche de l'élection présidentielle. La journée d'action, à l'appel de cinq syndicats - CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa - avait pour cible le deuxième plan de rigueur décidé début novembre par le gouvernement de François Fillon,
Le point fort était un rassemblement sur le pont de la Concorde à Paris devant l'Assemblée nationale où était déployé, devant 3.500 à 5.000 personnes, un énorme billet de banque proclamant: "de l'argent pour les salaires et l'emploi en Europe, pas pour la finance!".
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Dès la matinée le numéro de la CGT Bernard Thibault avait prédit une "mobilisation moyenne". "Je ne regrette pas l'intiative d'aujourd'hui, on a eu raison d'être là, sinon on leur laisse un boulevard pour une remise en cause encore plus grande", a-t-il lancé lors du rassemblement. Selon lui, "les salariés sont fatigués de protester et de ne pas être entendus". Mais le leader de la CGT n'entend pas baisser les bras et va proposer de nouvelles mobilisations le jour du sommet sur l'emploi convoqué par Nicolas Sarkozy en janvier.
Pour son homologue de la CFDT, François Chérèque, c'est le contexte "compliqué de crise économique" et "la période électorale" qui expliquent la faible mobilisation. "Les salariés attendent plus de changement par le politique que par les mouvements sociaux", selon lui. Mais, ajoute-t-il, "c'est notre rôle d'organisations syndicales d'être présents pour dire au gouvernement qu'il doit trouver d'autres moyens pour gérer les dépenses
publiques".
Réunis d'abord place Saint-Augustin (VIIIe), plusieurs milliers de manifestants CGT, FSU et Solidaires se sont dirigés ensuite en cortège vers le pont de la Concorde derrière une banderole "Non à l'austérité". Le candidat Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon était là "à l'appel des syndicats, comme devraient le faire tous les gens de gauche", a-t-il proclamé.
Dans de nombreuses villes de province, des manifestants ont battu le pavé, souvent devant les préfectures. (...)