Stracel : blocage du site levé

Cet après-midi, à l'issue d'une AG, les salariés ont décidé de lever le blocage de l'entreprise

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La reprise de l'usine Stracel de Strasbourg

La direction est venu informer le personnel de la négociation exclusive avec un conglomérat européen pour la cession du site.

Après une deuxième réunion avec la direction, les salariés ont pris connaissance des mesure applicables à partir de lundi : en cas de maintien du blocage, la direction menaçait de transférer les commandes vers les autres sites de production du groupe UPM, en Allemagne, en Ecosse et en Finlande.

Les salariés ont donc décidé de lever le blocage. Une nouvelle réunion pour acter le plan social se tiendra la semaine prochaine.

Ce matin

Rien ne bouge depuis le 3 juillet. Aujourd'hui, selon les informations de Force Ouvrière, le blocage du site est maintenu et les salariés attendent que la direction de Stracel reviennent avec des propositions plus en adéquation avec leurs demandes. Une nouvelle assemblée générale a commencé à 10 heures pour discuter des suites du mouvement.

Jeudi 5 juillet

A Strasbourg, le Comité d'établissement de Stracel, qui avait lieu jeudi aurait mal tourné. Les salariés nous ont informé avoir bloqué le site et les cadres dirigeants ont du emprunter un taxi pour rentrer chez eux après 20 H. Lors de cette réunion, les syndicats demandaient le report du plan social au mois de septembre.

Mercredi 4 juillet

Chez Stracel à Strasbourg, depuis l'annonce du projet de reprise hier, la production est à l'arrêt et les salariés attendent des réponses claires de la direction car l'ensemble des 250 emplois seront supprimés, avant la création de 140 postes.

Mardi 3 juillet

Depuis 10 mois l'avenir de l'usine Stracel et de ses 250 salariés ne semblait tenir qu'à un fil. Depuis l'annonce, par la direction du groupe UPM, de vendre son usine, les salariés vivaient dans l'incertitude. Ce matin la direction est venue les informer de la négociation exclusive avec un conglomérat européen pour la cession du site.

Si cette négociation devait aboutir, ce serait une bonne nouvelle pour le site avec un investissement des nouveaux propriétaires de 100 millions d'euros.
En revanche pour les salariés, réunis en début d'après-midi en assemblée générale, la sentence est sans appel : la totalité des salariés sera licenciée puis 130 d'entre eux se verront proposer un emploi par les nouveaux propriétaires du site.

Le reportage ce matin