La direction de la papeterie de Strasbourg négocie l'abandon de la contestation du plan social par les salariés
Elle propose une hausse des indemnités de licenciement si le comité d'entreprise lève l'injonction déposée contre le plan social au tribunal de Nanterrre.
"La direction demande à ce que le comité d'entreprise lève l'injonction déposée contre le plan social au tribunal de Nanterre", a expliqué à l'AFP le délégué FO Yves Bernauer.
"En échange, elle propose une indemnité transactionnelle identique pour chaque salarié", a précisé à l'AFP le délégué FO Yves Bernauer, ajoutant que ceux qui accepteraient l'indemnisation s'engageraient à ne pas attaquer le groupe finlandais UPM devant les prud'hommes.
La proposition, faite jeudi lors d'un comité central d'entreprise (CCE) tenue
au siège d'UPM à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), sera soumise au vote des salariés
lundi, a ajouté M. Bernauer.
Le groupe finlandais UPM-Kymmene a annoncé à l'été 2011 sa décision de vendre la papeterie Stracel de Strasbourg, qui emploie 250 salariés.
Il négocie depuis le 3 juillet avec les sociétés VPK Packaging (Belgique) et Klingele
Papierwerke (Allemagne), qui souhaitent acquérir le site via une joint-venture. VPK et Klingele veulent convertir l'usine, qui fabrique du papier magazine, en
une unité destinée à la fabrication d'emballages carton.