La Toussaint précède d'un jour la Commémoration des fidèles défunts.
Funéraire : le prix de la mort
En ce jour de Toussaint, point sur les prix pratiqués dans le monde du funéraire. Certaines enseignes proposent des promotions. La concurrence est rude. Les mentalités ont évoluées. Le public n'est pas vraiment choqué.
Le 2 novembre, l’Église catholique met tous les défunts au cœur de sa prière liturgique.
Comme son nom l'indique,
Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l’Apocalypse de saint Jean (Apoc., 7, 2-14), la première lettre de saint Jean (ch. 3) et l’évangile selon saint Matthieu (ch. 5, 1-12) sur les Béatitudes (Mt 5. 1-12).
A propos de la crémation |
L'Église ne refuse plus la crémation à condition que celle-ci ne soit pas envisagée par opposition et provocation à la foi catholique. |
Liturgie et incinération |
Sur le plan liturgique, lorsque l'incinération a lieu après la "station" à l'église, la célébration ne pose aucun problème puisqu'elle entre dans le cadre du déroulement habituel des funérailles. Mais il reste trois situations sur lesquelles le Rituel des funérailles amène à s'interroger : - Présence de l'urne à l'église Depuis quelque temps apparaît une nouvelle demande : la célébration à l'église avec présence de l'urne, donc après l'incinération. Cette pratique est contraire au déroulement normal du rituel des funérailles : "Normalement, l'incinération doit suivre la célébration à l'église en présence du corps. Ce déroulement traditionnel est tout à fait logique, puisque l'incinération est une pratique destructrice et correspond à l'inhumation". En demandant de suivre le parcours rituel prescrit, l'Église souhaite rendre service aux personnes en deuil, en les aidant à vivre la séparation par des étapes successives : une pédagogie tout à la fois anthropologique et théologique est présente dans le souhait de respecter l'ordre des "stations" préconisées dans le Rituel des funérailles. - Temps de prière L'opération d'incinération dure un certain temps (plus d'une heure) et constitue une épreuve très pénible pour l'entourage. Si la famille souhaite qu'une prière ait lieu à cette occasion, en particulier au moment de la réception de l'urne, on s'inspirera des propositions faites par le Rituel des funérailles. - Destination des cendres La législation civile française laisse diverses possibilités pour la destination de l'urne. D'où les demandes exprimées pour un accompagnement rituel, soit de la dispersion des cendres, soit de la déposition de l'urne dans un columbarium ou même au domicile du défunt. Devant les souhaits exprimés, l'Église catholique demande que l'urne cinéraire trouve un lieu d'accueil définitif. On comprendra donc qu'il n'est pas prévu d'accompagnement rituel de la dispersion des cendres. Par contre la partie du Rituel des funérailles, concernant les prières au cimetière, est une référence très utile pour accompagner la déposition de l'urne dans un columbarium ou une tombe. Depuis janvier 2009, la loi s'oppose à la conservation d'une urne à domicile. |
En savoir plus... |
La crémation est très pratiquée au Japon (99,8 % des décès) ainsi qu’à Hong Kong (86 %). Aux États-Unis, la proportion est de 32 %. Dans plusieurs pays européens, le taux est très élevé : - Suisse (78,8 %). - République tchèque (78,4 %). - Danemark (73,8 %). Dans les pays catholiques, elle est plus rare : - Italie (8,5 %). - Espagne (19,3 %) mais elle gagne du terrain en Belgique (42,2 %). Dans les pays confessionnellement partagés, elle oscille autour de 50 % (Pays-Bas 51,7 %). En Norvège, ce taux est de 34 % et en Finlande de 33,7 %. |