Cela va faire bientôt un an que le forfait post-stationnement a remplacé les contraventions à Nancy et à Metz. Verbaliser, c'est maintenant une mission confiée à des sociétés privées. Y-a t-il moins d'infractions, plus de recettes dans les horodateurs ? 
 

Depuis le début de l'année, fini le temps des PV. Pour toute infraction au stationnement payant, il faut dorénavant parler de FPS, le forfait Post Stationnement. Un dispositif qui permet notamment aux communes de confier cette tâche à des prestataires privés comme c'est le cas à Nancy. Conséquence : plus de contrôles, plus de sanctions et plus de recettes même si Thierry Coulom adjoint à la mairie de Nancy en charge du stationnement se défend de pratiquer la chasse à l'infraction.

Non, il n'y a pas de doute, la société privée n'a pas un intérêt à trop en faire.

Pourtant, cette année à Nancy, la Mairie table sur 100 000 Forfaits Post Stationnement. Cela représente plus d'1 million 200 000 euro de recette. Une fois déduits les frais de fonctionnements et les impayés, il resterait selon nos calculs 300 000 euros de bénéfices.

A Metz, le contrôle est beaucoup plus spectaculaire. Une voiture avec lecture automatique de plaques d'immatriculation sillonne les rues pour détecter les véhicules en infraction. Les agents verbalisent dans un second temps. Et comme à Nancy, la mécanique est implacable.

Bouder ou ignorer les horodateurs, le combat semble aujourd'hui bien déséquilibré. A Nancy, un FPS s'élève en moyenne à douze euros. A Metz, il faut compter... 30 euros.

 
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