Le candidat PS dans le Grand Est, Jean-Pierre Masseret, a annoncé mardi qu'il maintenait sa liste au second tour dimanche, promettant de mener son combat "jusqu'au bout" en dépit d'une fronde de plusieurs de ses colistiers.
"Notre liste a été validée" malgré de nombreux désistements et "trois listes seront donc en compétition dimanche prochain": PS, FN et Républicains-UDI-MoDem, a souligné Jean-Pierre Masseret lors d'un point de presse à son QG de campagne. "Ce combat, on le mènera jusqu'au bout", a-t-il ajouté.
"Nous sommes en campagne pour battre la droite et l'extrême droite, et on est là pour gagner", a affirmé M. Masseret, qui a réalisé dimanche le plus mauvais score de toutes les têtes de listes PS au premier tour des régionales (16,11%).
"Nous sommes présents, nous sommes debout, nous n'avons pas subi les diktats, nous ne sommes pas couchés, nous sommes capables de réfléchir par nous-mêmes, et de faire les choix qui sont les nôtres", a-t-il dit. "Nous sommes fiers de ce que nous faisons et de ce que nous allons faire", a-t-il martelé alors que 71 de ses colistiers sur 189 ont demandé le retrait de la liste dans les délais légaux.
Peu après 18H00, la chef de file du PS dans le Bas-Rhin, Anne-Pernelle Richardot avait reconnu que "le compte n'y est pas" pour obtenir un retrait officiel. Elle a dans la foulée demandé que Jean-Pierre Masseret, "en son âme et conscience, entende l'appel des candidats socialistes" qui "lui demandent de retirer sa liste de manière à ne pas laisser les clefs de cette grande région à l'extrême droite".
M. Masseret avait terminé en troisième position du premier tour, 20 points derrière le candidat FN Florian Philippot et 10 points derrière le candidat de la droite républicaine Philippe Richert.