A Reims, près d'un millier de manifestants ont défilé dans les rues du centre-ville pour défendre le pouvoir d'achat. A Troyes, la mobilisation a rassemblé environ 350 personnes.
La CGT et Force Ouvrière tentent de faire entendre ce mardi 19 mars leurs revendications sur le pouvoir d'achat lors d'une nouvelle journée d'action. Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse Unef (étudiants) et UNL (lycéens) participent également à cette mobilisation nationale interprofessionnelle qui touche aussi bien le public que le privé.
Les manifestants réclament notamment une hausse du Smic, des salaires et des pensions. Ils revendiquent aussi le maintien et le développement des services publics : écoles, hôpitaux, transports...
Plusieurs rassemblements dans la région
A Troyes, les manifestants se sont donnés rendez-vous à 9h ce matin devant l'hôpital Simone-Veil avant de se rassembler à 10h30 place Jean-Jaurès. Le cortège devrait gagner ensuite la préfecture.Dans la Marne, les manifestants ont défilé ce matin dans les rues de Reims, Châlons-en-Champagne, Epernay et Vitry-le-François.
A Charleville-Mézières, le rendez-vous est donné à 13h30 devant l'hôpital Manchester. Le cortège se rendra ensuite devant la préfecture des Ardennes.
En Haute-Marne, trois rassemblements sont prévus, à 17 heures, à Chaumont (marché couvert), à Langres (place Bel Air ) et à Saint-Dizier (place de la mairie).
Mobilisation dans les écoles
La mobilisation était importante dans les écoles où le principal syndicat, le Snuipp-FSU, appelait à la grève pour "protester contre l'orientation de la politique éducative" et notamment les suppressions de postes. Dans l'Académie de Reims, 13,60% des enseignants du premier degré (maternelle et primaire) se sont mis en grève ce mardi. Ils étaient un peu moins nombreux dans le second degré (collèges et lycées) avec 7,14% de grévistes. Des chiffres moins importants qu'au niveau national (23,84% des enseignants du premier degré et 8,85 dans le second).Les trois-quarts des Français (73%) soutiennent ce mouvement, selon le baromètre des services publics Odoxa pour la Banque Française Mutualiste, l'Obs, France Inter et la presse régionale. Mais seuls 12% prévoyaient d'y participer.