Si de vraies avancées dans la recherche ont permis de contrôler totalement le virus, d'en limiter la propagation et permettre aux patients d'avoir une espérance de vie normale, la lutte continue, avec comme priorité le dépistage : si on ne sait pas qu'on est malade, on ne peut pas se soigner.
Le docteur Marialuisa Partisani, responsable adjointe de Trait d'Union, un service spécialisé dans le virus du VIH aux hôpitaux universitaires de Strasbourg, parle de "traitements révolutionnaires" ces dernières années, qui permettent désormais un "contrôle complet du virus", ce qui signifie "la fin de l'évolution de la maladie, une espérance de vie normale" pour les patients "qui ne sont plus contaminants".
La lutte contre le sida a permis de vraies avancées dans les traitements, mais encore faut-il pouvoir diagnostiquer les malades : priorité au dépistage.
La lutte contre le VIH a donc permis des avancées significatives, mais si aujourd'hui encore, les associations se mobilisent, à l'image d'AIDES, présente aujourd'hui place Kléber à Strasbourg, soutenue par des étudiants infirmiers qui ont organisé une flash mob géante, c'est parce qu'en Alsace, il y aurait encore 400 personnes malades sans le savoir. Et qui ne peuvent donc pas accéder à ces traitements désormais efficaces.