Les enseignants y avaient pensé tout le week-end. Impossible d'accueillir les élèves comme si rien ne s'était passé, ce lundi 16 novembre 2015. Surtout les jeunes enfants, forcément touchés par les images vues ou les conversations entendues à la maison.
En janvier dernier, la minute de silence suite aux attentats de Charlie et de l'Hyper Casher avait donné lieu à quelques incidents dans certains établissements. Ce lundi 16 novembre 2015, le ministère avait donc préféré tenir la presse à l'écart des écoles publiques.
Précaution inutile. L'ampleur du massacre, la jeunesse et la diversité des victimes ne laissaient pas prise aux états d'âmes identitaires. Dans l'immense majorité des établissements, l'hommage s'est déroulé dans le recueillement.
L'école primaire privée Saint Vincent, à Nancy, nous a ouvert ses portes, ainsi qu'aux parents d'élèves, pour cette matinée pas comme les autres.