La Maison de l'Alsace, un immeuble prestigieux d'environ 2000 mètres carrés situé à l’angle de la rue Marbeuf, au 39 de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, pourrait être vendue.
"A vendre immeuble haussmannien de caractère sur les Champs-Elysées au cœur du quartier central des affaires,", tel est le début de l'annonce publiée sur les sites des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Pour les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, propriétaires des lieux, la vente de la bâtisse ne serait qu'un des scénarios envisagés pour l'avenir.
La Maison de l'Alsace, un immeuble prestigieux d'environ 2000 mètres carrés situé à l’angle de la rue Marbeuf, au 39 de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, pourrait être vendue.
Les précisions des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin
Dans un communiqué commun, les deux conseils départements expliquent qu'ils ont engagé une réflexion – sans tabou ni concession - quant au devenir de la Maison de l’Alsace à Paris, de son bâtiment, de son rôle et du mode de gestion de la structure. (...). S’agissant d’un bien d’exception, il y a lieu, en effet, d’évaluer sa valeur en le positionnant sur le marché réel. Acquis en 1968, le bâtiment est propriété en indivision des deux départements. Il convient de dissocier le bâtiment proprement dit et la Société d’Economie Mixte Locale « Maison de l’Alsace ». Cette dernière, créée en 1976, a en charge la gestion. Elle est financée par les deux conseils départementaux qui en sont les actionnaires majoritaires à hauteur de 51%. Elle poursuit actuellement ses missions en dehors du bâtiment.
L’immeuble, situé au cœur des Champs-Elysées, est divisé en deux zones : le restaurant l’Alsace, brasserie exploitée par le Groupe Frères Blanc titulaire d’un bail commercial, la MAP proprement dite, en cours de réaménagement en centre d’affaires et espace événementiel. Les travaux sont en voie d’achèvement.
Les contraintes budgétaires ainsi que les évolutions de la loi NOTRe conduisent les deux collectivités à étudier tous les scénarios : la location du bâtiment, la gestion en direct, la délégation de service public voire la vente. Dans la conjoncture actuelle, chaque euro dépensé doit être compté et évalué au bénéfice du citoyen contribuable. (...)
Les deux collectivités sont, pour l’instant, dans un moment de travail et prennent le temps de la réflexion. Lorsque tous les éléments nécessaires à la décision seront précisés, les choix d’avenir possibles seront portés à la connaissance des deux assemblées qui auront à en délibérer. Cette démarche tient compte de l’attachement des élus à la promotion de l’image de l’Alsace et au renforcement de son rayonnement, comme cela a été démontré récemment à travers les décisions communes prises par les deux collectivités, le 25 septembre dernier.