Tétanisée par l’enjeu et la perspective de perdre une 4ème finale de championnat consécutive, la SIG a plongé vers la défaite au cours d’une rencontre qu’elle n’a jamais prise à son compte. L’ASVEL a été sacré champion de France au Rhénus Sport pour la 18e fois de son histoire.
Villeurbanne en patron dans cette première période : c’est bien simple les maillots verts donnent l’impression de jouer à domicile. Un bourreau au passeport américain nommé Casper Ware se montre particulièrement intraitable envers les SIGmen souvent débordés par le tempo d’enfer imposé par les visiteurs. A l’image de Romain Duport handicapé par une douleur au genou, toute l’équipe strasbourgeoise serre les dents dans ce match 5 pour finalement conclure le premier quart avec 7 points de retard.
6 points de retard toujours à la mi-temps (34-40) , la rencontre est tendue mais la maîtrise reste du côté de l’ASVEL plus agressive. La SIG manque de réussite, la fébrilité rend les passes décisives trop rares et si Rodrigue Beaubois score à 3 points, Collins manque souvent de concrétiser ses actions.
Au retour des vestiaires, le sursaut escompté se fait attendre : Kyle Weems illustre parfaitement le naufrage, en manque total de réussite, il ne trouve aucune solution pour sortir les siens du marasme. En face David Lighty et Casper Ware guident tranquillement l’ASVEL vers le titre : 43-57 .
A 43-65, la SIG semble plus éloignée que jamais du titre, et le public du Rhénus impeccable jusque-là, baisse d’un ton comme s’il avait lui-même cessé d’y croire. Collet harangue ses joueurs, prône une défense de zone mais à l’entame de la dernière période, son équipe accuse 19 points de retard (48 à 67).
Le 4ème quart va enfin offrir un spectacle digne de ce nom au public strasbourgeois : l’adresse change de camp. Emoussés par les efforts produits jusque-là, les Villeurbannais baissent d’intensité et Rodrigue Beaubois montre l’exemple, la SIG parvient à revenir à 5 point de Villeurbanne alors qu’il reste 3 minutes à jouer, autrement dit l’exploit est à portée de panier. A 39 secondes du terme, 74-75 la SIG revient à un point par le talent de Rodrigue Beaubois, mais Casper Ware inscrit deux lancers. Weems et Beaubois ont les dernières possessions strasbourgeoises mais le titre revient à Villeurbanne : 77 à 80. Une première dans l’histoire de la ligue : jamais une équipe battue lors des deux premiers matches n’avait réussi à décrocher le titre. Les finales ont décidément le goût âcre de la défaite pour Strasbourg, et celle-là, la 4ème consécutive, charrie un flot de questions douloureuses.
La défaite est amère pour la SIG
Pour la quatrième année consécutive, le club strasbourgeois échoue en finale de ProA.Malgré une folle remontée, la @sigstrasbourg voit le titre lui échapper. Des regrets. Encore. #FinalesLNB #SIGASVEL pic.twitter.com/U8rjTon09O
— SIG Strasbourg (@sigstrasbourg) 14 juin 2016
Martial Bellon :"Ce soir, les joueurs avaient probablement trop de pression même s'ils se sont lâchés à la fin" #FinalesLNB #SIGASVEL
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Une fin au goût (terriblement) amer. #FinalesLNB #SIGASVEL pic.twitter.com/Bb7mBW1RE5
— SIG Strasbourg (@sigstrasbourg) 14 juin 2016
.@leloupjeremy :"On est déçus, surtout au vu de la saison qu'on a pu faire" #FinalesLNB #SIGASVEL
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