L’Association Nationale des Etudiants en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et des associations d’étudiants ont lancé un appel à mobilisation, mercredi 23 septembre 2015, pour montrer leur mécontentement face au manque de ressources financières.
Près de 12 000 étudiants dans un peu plus de 20 villes sont attendus dans les rues partout en France, soit un étudiant en STAPS sur cinq, afin d’afficher leur colère face au manque de moyens, de ressources humaines, d'infrastructures, qu'ils disent subir au quotidien au sein de leurs UFR. L'Université de Lorraine est concernée.
Les étudiants ont annoncé sur Twitter qu'ils se rassemblaient à la mi-journée à Metz et à Nancy avant de défiler, mercredi 23 septembre 2015 :
Manifestation des STAPS aujourd'hui à 14h contre le baisse des budgets à l'Université @NRJLorraine @campuslorraine @F3Lorraine @funlorraine
— Astaps Metz (@AstapsMetz) 23 Septembre 2015
Jour - J pour la manifeSTAPSion à Metz ! Étudiants messins dans la rue ! #STAPSenPéril #STAPSenColère @ANESTAPS @AstapsMetz @La_FAGE
— Thomas #2 (@TomASTAPS) 23 Septembre 2015
On vous attend en amphi Berthelot de 12h15 a 13h15 ! #STAPSenPéril
— Astaps Metz (@AstapsMetz) 22 Septembre 2015
Ces manques qu'ils dénoncent restreignent les jeunes dans leur accès à la formation et rejette les étudiants souhaitant s’inscrire en première année de STAPS. Ils attendent un réinvestissement financier majeur dans l’enseignement supérieur.D'après l'Association Nationale des Etudiants en STAPS, les jeunes se retrouvent dans une impasse pour entrer dans leurs formations. Cette situation limite leur ascension vers un avenir professionnel. Le manque de moyens dans les universités est mis en cause, ce qui provoque un dysfonctionnement des unités de formation et de recherche (UFR).
Cette non-réponse des pouvoirs publics engendre alors des problèmes d’inscriptions administratives des étudiants, poursuivis d’annulations d’enseignements, dénonce l'ANESTAPS. De plus, les néo-bacheliers se sont retrouvés face à une mise en place de capacités d’accueil limitées, les sélectionnant par tirage au sort.
L’ANESTAPS et ses associations exigent des réponses que seuls les pouvoirs publics puissent apporter et continueront à se mobiliser tant que les Ministères compétents n’auront pas officiellement annoncé les réformes nécessaires.