VIDEOS - En Lorraine, 2000 gilets jaunes à Metz pour l’acte VII

Les "gilets jaunes" étaient à nouveau mobilisés ce samedi 29 décembre faute de réponses "suffisantes" du Gouvernement. Plusieurs actions ont eu lieu en Lorraine. Ils étaient 2000 "gilets jaunes" à Metz et près de 800 à Nancy.
 

Les "gilets jaunes" à nouveau dans les rues ce samedi 29 décembre 2018 pour l’acte VII.
Après le rassemblement de samedi dernier à Nancy, une manifestation s'est déroulée à Metz cet après-midi à 14 heures. Des appels sur les réseaux sociaux invitaient les gilets jaunes de toute la Lorraine à converger vers la Moselle. Des rassemblements étaient également organisés à Epinal, et Nancy.

Ils étaient un peu moins de 800 à Nancy et 2 000 dans les rues de Metz. 


A Metz : 2000 gilets jaunes dans les rues 


Le maire (PS) de Metz, Dominique Gros a publié un communiqué à 20h20. Dans ce texte, après avoir expliqué qu'il a rencontré des manifestants ce samedi, il dénonce vivement les écueils de "ce type de rassemblement, sans organisation ni service d’ordre, qui donne une fois encore lieu à des débordements inacceptables.

Malgré le travail exceptionnel et le professionnalisme des forces de l’ordre, des casseurs s’en sont pris à notre mobilier urbain ; ainsi, ce sont des panneaux de signalisation, des arceaux à vélos, des bacs à fleurs, des corbeilles à papier, une vitre de l’Arsenal, qui sont mis à sac et détruits, c’est ce qui fait le vivre ensemble qui est pris pour cible.

Je dénonce avec la plus extrême vigueur ces comportements de voyous et regrette dès à présent que ce soit l’impôt des Messines et des Messins qui doive être mobilisé pour réparer les dégâts. 


Aucune cause ne peut se rendre légitime si elle s’en prend à notre bien commun. 
 

Après la manif : les casseurs 

  
  • 18h45 : en marge de la manifestation des gilets jaunes, une cinquantaine de casseurs sont place Saint-Louis pour en découdre avec les forces de l'ordre. Ils ont cassé du mobilier urbain et démonté des pavés pour s'en servir comme projectiles.

Globalement la manifestation s'est déroulée sans incident. Les manifestants scandaient " Macron démission , le pouvoir au peuple".

Les gendarmes ont tirés plusieurs grenades de gaz lacrymogène pour repousser les manifestants. Certains gilets jaunes ont riposté en jetant des projectiles sur les forces de l'ordre. Selon la préfecture de la Moselle, trois personnes ont été interpellées. Deux portaient des armes blanches et une était détentrice d'un flash-ball.

  • 18h : L'A31 bloquée par des gilets jaunes est en passe d'être rouverte à la circulation
  • 16h30  près de 300 gilets jaunes bloquent l'A31 en allumant des feux sur la chaussée. Le trafic est bloqué.
"Il y en a une centaine sur l'autoroute, les autres sont sur les talus", a précisé le directeur de la DDSP. 
 
  • 15h30 : premiers jets de gaz lacrymogènes sur les manifestants. ​​​​​​
  
  • 15 h : le rassemblement prend de l'ampleur au fur et à mesure, ils sont désormais 2 000, tout se passe dans le calme.
Un important dispositif policier est en place pour encadrer la manifestation et éviter des débordements.
  • 14 h : 1 200 gilets jaunes dans les rues de Metz


Des appels à un rassemblement régional à Metz ont été lancés sur les réseaux sociaux pour ce samedi.

En fin de matinée à Saint-Avold et sur la zone commerciale de Longeville-lès-Saint-Avold, des Gilets jaunes ont organisé des barrages filtrants sur le giratoire de la zone commerciale.

En milieu de matinée, des gilets jaunes ont organisé une opération péage gratuit à la gare de péage de Saint-Avold où ils ont levé les barrières dans les deux sens.
 

A Nancy, 800 gilets jaunes au centre ville 

La manifestation s'est déroulée sans incident notable. La préfecture annonce ce soir que 6 personnes ont été placées en garde à vue. Trois personnes en possession de boulons, masques et pétards ont été interpellées à la mi-journée juste avant le rassemblement, trois autres ont été arrêtées en fin de manifestation alors qu'ils tentaient de renverser des motards de la police.
  • 18 heures : Quelques heurts et lacrymos rue des Dominicains. Rien de comparable à samedi 22 décembre. Vers 18 heures, les policiers géraient la situation avec des gilets jaunes largement dispersés.
  • 16 h : le centre commercial de Nancy est bouclé face à l'arrivée des gilets jaunes.
  • 15h30 : le nombre de gilets jaunes augmente au fur et à mesure. Des petits groupes se constituent dans le centre ville, au plus fort de la manifestation ils sont 800 gilets jaunes dans les rues selon notre équipe sur place.
  • 14 h :  ils étaient entre 300 et 400 gilets jaunes à s’être rassemblés au centre ville. Une mobilisation qui a bien failli mal débuter. Un gilet jaune soupçonné d’avoir sur lui des objets dangereux a été mis à terre de façon "assez musclée" par les force de l’ordre.   
 
 
  • 11h30 : les gendarmes mobiles prennent position aux abords de la préfecture

A Nancy, la préfecture, dit avoir pris des mesures préventives "en raison des manifestations annoncées et suite aux événements survenus la semaine dernière" Elle annonce qu' un important dispositif de sécurisation sera déployé afin de garantir l’ordre et la tranquillité publics, mais également le libre accès aux commerces du centre ville.
 

Une marche sur Epinal

  • 11 h à Epinal

Du côté d’Epinal, une marche était prévue à partir de 11 heures sur le Champ-de-Mars.
Une bonne cinquantaine de gilets jaunes ont déambulé dans le centre-ville en demandant un référendum d'initiative citoyenne.

Vers un acte VIII 

De nouveaux rassemblements des "gilets jaunes" sont attendus dans la nuit de la Saint-Sylvestre en Lorraine. Un acte VIII a déjà été lancé pour "continuer la lutte »pour le réveillon du Nouvel an.




 
L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Grand Est
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité