Une petite délégation d'une dizaine de sidérurgistes lorrains a été reçu, jeudi 29 novembre, au ministère de l'économie, à Paris-Bercy. L’échéance de l’accord entre Arcelor Mittal et l’État arrivera à son terme au début du mois de décembre.
L'avenir des hauts fourneaux de la région Lorraine était en discussion jeudi 29 novembre au ministère de l'économie, à Paris-Bercy.
Une petite délégation d'une dizaine de sidérurgistes lorrains a été reçu, alors que l’échéance de l’accord entre Arcelor Mittal et l’État arrive à son terme le 1er décembre.
Ils ont organisé une petite manifestation devant le ministère des Finances.
Cette réunion avait pour objectif de savoir si les hauts-fourneaux peuvent, ou non, redémarrer.
Interrogé à l'issue de la rencontre, Lionel Buriello de la CGT explique : "conjoncturellement tous les voyants sont au vert, on embauche, les nouvelles technologies nous ont permis d'évoluer, donc on considère aujourd’hui que toutes les conditions sont réunies pour redémarrer une filière acier dans la vallée de la Fensch.
Sachant que le démantèlement est évalué par la direction d'ArcelorMittal à 200 millions d'euros."
Adrien Quatennens, député LFI, s’est joint aux manifestants pendant une demi-heure.
J’étais ce matin à Paris avec @BurrielloLionel et les syndicalistes #CGT #ArcelorMittal devant le Ministère @Economie_Gouv. @BrunoLeMaire doit les recevoir. Les hauts fourneaux ont un avenir. Nous en avons besoin pour la transition écologique.
— Adrien Quatennens (@AQuatennens) November 29, 2018
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Le samedi 1er décembre 2018 prendra fin l'accord passé il y a six ans entre Arcelor Mittal et le gouvernement socialiste de l'époque concernant l'avenir des hauts fourneaux d'Hayange.
Ils sont à l'arrêt depuis 2011. Et malgré une très longue lutte syndicale, leur redémarrage semble de plus en plus impossible.