L'Office de la Chasse et de la Faune Sauvage procède depuis août à des opérations de "hurlements provoqués".
Objectif : recenser les naissances de louveteaux dans le massif. Une pratique controversée par certains milieux associatifs qui craignent que ces informations ne servent à abattre les loups.
Entre chien et loup.
Pour procéder à ces opérations pour le moins spectaculaires.
Celles dites "des hurlements provoqués".
Depuis le mois d'août, l'Office national de la Chasse et de la Faune sauvage ( ONCFS), procède au recensement des loups dans le massif des Hautes Vosges.
Cônes de chantier
Les hurlements provoqués ça donne à peu près ça.
30 secondes de hurlements.
3 minutes de pause.
Et on recommence.
Il doit permettre aux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de détecter la présence du canidé et surtout celle de ses louveteaux dans le massif vosgien.
Des louveteaux nés pour la plupart en mai.
Ces opérations avaient permis en 2013 d'avérer la présence d'une meute dans les Hautes-Vosges.
Aucun retour cette année
Pour notre équipe de l'ONCFS, aucun retour cette année.
Deux peut être trois dans les Hautes Vosges.
Un seul dans la plaine Lorraine.
Une présence très faible et qui pourtant crée de grosses tensions entre les éleveurs et les défenseurs de la cause animale.
Pas un comptage
Depuis 2011, selon les éleveurs vosgiens, le loup aurait causé la perte de nombreuses brebis.
Ainsi en six ans, la préfecture des Vosges aurait enregistré 156 victimes au cours de 56 attaques - 40 en plaine et 16 dans le massif.
L'année dernière, l'opération de "hurlements provoqués" avait d'ailleurs été fortement perturbé par des associations de défense de la cause animale.
Ils craignaient que cette opération ne serve de comptage en vue d'un abattage de loups.
Regardez.
Les opposants au comptage des loups mobilisés
Pour autant, l'ONCFS et le réseau loup-lynx qui l'accompagne lors de ces opérations se veulent clairs.
Il ne s'agit en aucun cas de comptage.
Qui plus est en vue d'un abattage.
Le dossier complet ici de David Meneu et Vincent Roy.