EN IMAGES : votre bûche de Noël maison au citron meringué grâce à une cheffe à domicile à Reims

A Reims, dans la Marne, les ateliers pâtisserie cartonnent à l'approche du réveillon de Noël, pour réaliser des desserts gourmands et 100% maison. Les astuces, conseils et la recette d'une bûche façon tarte au citron meringué, avec Katia Gribet, cheffe à domicile lors de son atelier ce jeudi.

"Je vous préviens, il va y avoir de la préparation !", avertit d'emblée Katia Gribet, cheffe à domicile, face à six élèves attentifs, dans les cuisines du magasin Zodio, dans la banlieue rémoise. Trois heures de préparation, de concentration et de crampes au bras les attendent. Une bûche de Noël, ça se mérite. "Au moins, c'est du fait maison, s'enthousiasme Vanessa, qui en est à son deuxième cours de pâtisserie, c'est naturel, on sait ce qu'il y a dedans".

Car les bûches de supermarché, très peu pour eux. Ces six amateurs ont décidé de mettre la main à la pâte cette année. "C'est vrai que d'habitude, j'ai tendance à l'acheter, avoue Audrey, mais cette fois j'ai envie de poser la bûche sur la table de Noël et de dire 'c'est moi qui l'ai faite' !".

Cette tendance du fait maison se vérifie chaque année un peu plus, selon Katia Gribet, cheffe à domicile. Cette année, les cours de pâtisserie pour Noël étaient déjà complets depuis début novembre.

La bûche au citron meringué pas à pas

Petite entorse aux traditions : cette fois, pas de bûche au chocolat, mais au citron meringué. La recette commence par une génoise aérienne dont l'odeur viendra embaumer toute la petite cuisine une fois au four.

Pour les ingrédients, comptez six œufs, 200 grammes de sucre, 120 grammes de farine, un sachet de levure et quelques zestes de citron. "Il faut battre les œufs avec le sucre, explique Katia Gribet à une de ses élèves. Il ne faut pas hésiter à mettre le batteur à fond, il faut que ça double de volume !".

Jusqu'ici, rien de bien compliqué : le batteur électrique fait tout le travail. A charge ensuite aux élèves de faire preuve de toute la délicatesse du monde pour incorporer la farine, la levure et les zestes. "ça a un côté très professionnel, sourit Vanessa, sa spatule à la main, c'est plutôt agréable !".

Mais les sourires enthousiastes laissent vite place à des mines concentrées. Une fois la génoise cuite et roulée, c'est l'heure de réaliser la crème au citron. Et ce n'est pas une mince affaire. Dans sa recette, Katia Gribet prévoit 150 grammes de jus de citron, 150 grammes d'œufs, 120 grammes de sucre, 4 grammes de feuille de gélatine 120 Bloom (unité qui mesure le pouvoir gélifiant de la gélatine) et 75 grammes de beurre.

Les trois premiers ingrédients chauffent au bain marie. Il faut fouetter, fouetter et encore fouetter, avant d'incorporer la gélatine, humidiée et égouttée, ainsi que le beurre. Une dizaine de minutes passent, sous les encouragements de Katia Gribet : "Il faut fouetter plus énergiquement !", "Je vous ai bien dit que vous alliez perdre des calories !".

Un travail d'équipe 

Depuis le début de ces ateliers pâtisserie en 2018, Katia Gribet a toujours suivi une règle simple : ne prendre que des petits groupes d'élèves. "Six, c'est déjà beaucoup", sourit-elle, alors qu'elle sautille de l'un à l'autre pour donner des conseils, montrer les gestes, rectifier les erreurs et applaudir les réussites.

Le but pour les élèves est de quitter l'atelier avec leur bûche mais aussi tout un tas de précieux conseils et de connaissances nouvelles en pâtisserie. "C'est bien, on se sent vraiment guidés", confirme Vanessa. "Je n'aurais pas su faire tout ça toute seule, renchérit Nathalie, il me fallait vraiment un coach !".

Alors que les poignets sont déjà mis à rude épreuve, c'est maintenant la dernière étape avec la meringue italienne, qui comprend 100 grammes de sucre, 40 grammes d'eau et 50 grammes de blanc d'œufs. L'eau et le sucre sont mis à bouillir dans une casserole avant d'être versés sur les blancs montés en neige. Voilà pour la meringue, qui est délicatement déposée sur la bûche roulée avec une spatule. "Au final, il y a beaucoup de similitudes entre le bâtiment et la cuisine, sourit Katia Gribet, nous aussi on façonne, on lisse, etc.".

La bûche est prête, emballée et bientôt dévorée sur la table de Noël des uns et des autres.

Outre la fierté d'avoir réalisé son propre dessert, ces ateliers ont un avantage indéniable selon tous les participants : pas besoin de faire la vaisselle. Et ça, c'est un sacré cadeau. 

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