Le premier magistrat d’Epernay, Franck Leroy (UDI) a écrit au Président de la République afin de dénoncer l’amalgame entre le vin et les produits stupéfiants.
Dans un premier temps la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie vient de demander l’interdiction de la promotion et de la publicité en faveur des boissons alcoolisées sur les sites internet.
Dans un deuxième temps, l’Association Nationale de Prévention de l’Alcoologie et de l’Addictologie a récemment remis une contribution demandant l’interdiction de la mention « A consommer avec modération » pour la remplacer par « L’alcool est dangereux pour la santé ».
Dans sa lettre au Président de la République, le maire d’Epernay dénonce une « vision maximaliste, dont la logique ultime mènerait à la prohibition ». Ce qu’il trouve inacceptable et « démesuré ». Il ajoute que cette demande « caricature et stigmatise le travail de femmes et d’hommes qui ont contribué à faire de notre pays le premier producteur mondial de vin ».
Il déplore que « le vin soit simplement présenté comme un produit, par nature, dangereux pour la santé ».
Accompagner plutôt que stigmatiser
Il demande officiellement au gouvernement, en matière de santé publique, de « l’accompagner dans son action en faveur d’une consommation responsable, plutôt que d’envisager des restrictions supplémentaires pesant sur la promotion raisonnée du vin et d’agiter l’arme fiscale sous prétexte sanitaire ».
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